Les animaux, la société, la mort
TD : Les animaux, la société, la mort. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jojo23167 • 12 Mai 2013 • TD • 622 Mots (3 Pages) • 766 Vues
Les thèmes principaux :
Les animaux :
« Je me sers d'animaux pour instruire les hommes », écrivait La Fontaine. Grâce au caractère qu'il attribue à chaque animal, il laisse deviner qui il met en cause.
Le Lion représente le pouvoir du roi, le Chat, l'hypocrite, le Renard, le rusé. Principaux acteurs des fables, les animaux parlent et s'animent sous les yeux du lecteur. La Fontaine les peint avec des détails expressifs (la maigreur du loup, le « col pelé » du chien, le « long bec emmanché d'un long cou » de la cigogne, la tortue qui avance à un « train de sénateur », etc.).
Tous sont présents : animaux sauvages et domestiques, grosses et petites bêtes, gentilles (l'âne, l'agneau) et féroces (lion, loup…) Mais La Fontaine ne cherche pas à écrire une encyclopédie du monde animal : ce qui lui importe, c'est de donner de la vivacité et la plus grande variété possible à son univers.
La société :
La Fontaine dresse un large panorama de la société de son temps. Il peint à la fois les grands (le roi et les courtisans) et les petits (les paysans, les artisans).
Le roi est critiqué : incarné par le lion, il se montre orgueilleux, tout puissant et souvent injuste. On redoute sa cruauté (le Lion, le Loup et le Renard) même s'il sait parfois se montrer généreux (le Lion et le Rat).
Le portrait des courtisans est plus négatif encore : ils sont décrits comme des parasites, des « machinateurs d'impostures » (le Berger et le Roi), des flatteurs (le renard dans la Cour du lion et dans Le Lion malade et le Renard).
Les gens de la campagne sont eux aussi présents : bûcherons, bergers et paysans pauvres peuplent les fables. La Mort et le Bûcheron donne une excellente description de la vie paysanne du XVII siècle.
La mort :
La mort constitue un thème important des fables. Elle est généralement présentée comme inévitable, condition même de la nature. La Fontaine propose une philosophie pour apprendre à mourir. « La Mort ne surprend point le sage ; il est toujours prêt à partir. » Elle ne doit être considérée que comme une simple formalité : « Quand le moment viendra d'aller trouver les morts, j'aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords », écrit La Fontaine. La sagesse consiste à ne pas s'inquiéter de sa mort et à profiter au mieux de la vie.
L’Homme :
Bien que les animaux jouent un rôle très important, l'observation de La Fontaine porte sur l'homme, sur sa vanité (la Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf), son avarice, son hypocrisie (le Corbeau et le Renard).
Les lois qui gouvernent les hommes sont dénoncées par La Fontaine qui regrette que les puissants, les riches, soient toujours les plus forts. La moralité du Loup et l'Agneau est très claire : « La raison du plus fort est toujours la meilleure. »
Dans l'ensemble, La Fontaine se montre pessimiste : son univers ne présente pas beaucoup d'espoir sur l'éventuelle bonté de l'homme.
Les techniques :
La
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