Les Apparences

La notion d’apparence manifeste l’aspect sensible, la perception du réel, par opposition à la réalité en soi. Cependant, les apparences dépendent toujours d’une image extérieure, d’un aspect physique d’une chose ou d’une personne.

Communément, nous faisons des jugements à autrui par leur apparence, mais, est-ce que l’on peut se fier aux apparences?

Pour répondre à cette problématique nous allons voir dans une première partie qu’il faut se méfier des apparences, puis, que les apparences ne sont pas toujours trompeuses.

L’expression « les apparences sont trompeuses » employée communément signifie que les apparences ne sont que ce qui semble être s’opposant radicalement à la réalité ; mais, pour Platon l’être est au-delà des apparences. En effet, selon cette définition Platon oppose l’être et le paraître, c’est-à-dire, l’intelligible au sensible. C’est ainsi que dans République, Livre L VII Platon fait une allégorie de la caverne et nous décrit la vision des prisonniers (qui nous représentent) ; ces derniers ne voient que les ombres, que le reflet d’une image dont ils le croient comme la réalité. C’est pour cela que Platon veut nous montrer que le dans le monde il n’y a que des apparences, des images dont on ignore l’essence tout en pensant qu’on la connaît. Nous vivons dans un monde d’illusions sans connaître réellement la vérité, nous sommes donc dans une fausse réalité, dans un mensonge où les apparences ne sont pas fiables.

Cette fausse réalité peut être fortifiée lorsque l’on parle de la psychanalyse de Freud. Cette dernière rend intelligible l’analyse des comportements, sans la psychanalyse, ces comportements seraient absurdes. Nous connaissons tous des Contes de fées comme par exemple du Petit Chaperon Rouge de Perrault ou Blanche neige de Grimm, où il y a toujours des interdits, des menaces qui se transforment en métaphores lorsque l’on emploie la psychanalyse

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