Les 100 Mots De L'éducation
Compte Rendu : Les 100 Mots De L'éducation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 29 Décembre 2013 • 1 640 Mots (7 Pages) • 1 100 Vues
Fiche de lecture les 100 mots de l’éducation
L’ouvrage est réalisé par une cinquantaine de personnes sous la responsabilité de Patrick Raynou professeur à l’université Paris 8 et Agnès Van Zanten directrice de recherche au CNRS à l’OSC Sciences Po.
Chapitre I : Apprentissages et pédagogie
Les compétences : depuis 2006 l’institution a retenu dans le cadre du socle commun la définition qui suit : « c’est une combinaison de connaissances, de capacités, à mettre en œuvre ces connaissances, et d’attitudes, c’est-à-dire de dispositions d’esprit nécessaires à cette mise en œuvre. ». Pour évaluer on utilise un système binaire qui n’autorise pas les notes. A partir de quand maitrise t on la compétence ? A quel niveau peut-on se référer ?
La déscolarisation : abandonner l’école avant la fin d’un cycle et parfois avant même la fin de la scolarité obligatoire. Afin de comprendre ces processus il faut prendre en compte ce qu’il advient de l’élève dans l’école, ce qu’il vit dans la famille, et son inscription dans l’environnement proche. Attention à ne pas faire de rapprochement trop simpliste entre déscolarisation et délinquance juvénile.
Le décrochage scolaire : il existe différentes connotations l’élève peut être décrocheur et décroché. Certains décrochent sans forcement être en échec scolaire.
L’éducation à l’environnement : intègre les programmes scolaires en 2004 « éducation à l’environnement pour un développement durable » (EEDD). Elle doit être mise en œuvre dans toutes les disciplines. Depuis 2007 : on est dans « une seconde phase de généralisation de l’éducation au développement durable »L’EDD fait partie du socle commun.
Education civique : La formation du futur citoyen est au cœur du projet de l’école obligatoire dans les pays démocratiques. Elle est censée être prise en charge par l’ensemble du personnel mais prend aussi la forme d’une discipline scolaire. Elle est fondée sur le concept de la citoyenneté.
Illettrisme : définition de 1960 de l’unesco : « cette incapacité à comprendre un texte simple en rapport avec la vie quotidienne ». L’illettré n’est pas l’adulte privé de lire-écrire-compter mais celui qui n’a pas acqui les savoirs de base de l’époque dans laquelle il vit.
Inégalités d’apprentissages : même si l’école, de manière générale, s’est ouverte elle accentue les inégalités sociales. Les inégalités d’apprentissage sont liées à la manière dont sont préparés les enfants à devenir des élèves. Ces inégalités sont déjà présentent à l’école primaire et dessinent des trajectoires irréversibles.
Le socle commun de connaissances et de compétences : loi Fillon 2005.Ce socle définit des objectifs d’apprentissage au lieu d’objectifs d’enseignement. Ces objectifs sont obligatoires à la fin de la scolarité obligatoire et ils sont définis en termes de compétences. Il est constitué de 7 compétences : la maîtrise de la langue française (la capacité à lire et comprendre des textes variés, la qualité de l’expression écrite, la maîtrise de l'expression orale, l’apprentissage de l’orthographe et de la grammaire, l’enrichissement quotidien du vocabulaire.), la pratique d’une langue vivante étrangère (comprendre un bref propos oral ainsi qu’un texte écrit court et simple, se faire comprendre à l’oral et à l’écrit en utilisant des expressions courantes.), les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique (en mathématiques, en s'appuyant sur la maîtrise du calcul et des éléments de géométrie, l’élève apprend à mobiliser des raisonnements qui permettent de résoudre des problèmes. En ce qui concerne la culture scientifique et technologique, l’élève étudie : la structure et le fonctionnement de la Terre et de l’Univers, la matière et ses propriétés physiques et chimiques, l'énergie, les caractéristiques du vivant (cellule, biodiversité, évolution des espèces), la conception, la réalisation et le fonctionnement des objets techniques.), la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication (Chaque élève apprend à faire un usage responsable des technologies de l’information et de la communication (TIC). À l'école et au collège, le Brevet informatique et Internet (B2i) confirme la maîtrise de ces techniques.), la culture humaniste, les compétences sociales et civiques (maîtriser, comme individu et comme citoyen, les règles élémentaires de la vie en société et de les mettre en œuvre dans le cadre scolaire. L’élève acquiert des repères dans les droits et les devoirs du citoyen, les notions de responsabilité et de liberté et le lien qui existe entre elles, les principes d’un État de droit, le fonctionnement des institutions, de l’État, de l’Union européenne.) , l'autonomie et l’initiative (s'acquièrent tout au long de la scolarité, dans chaque matière et chaque activité scolaire : être autonome dans son travail, s'engager dans un projet et le mener à terme, construire son projet d'orientation.). Il cohabite avec les programmes, les éducations à et le mode des épreuves compensées du brevet, ce qui engendre des problèmes de mise en place.
Chapitre II : Valeurs et politiques
Autorité : elle est une influence qui s’exerce sans recourir à la force, à la différence de l’autoritarisme qui use d’un pouvoir de contrainte. L’exercice de l’autorité est rendu aujourd’hui plus difficile à l’école par le fait que le savoir ne suffit plus à le légitimer. Elle est au cœur
...