LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La sémiologie

Cours : La sémiologie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Février 2013  •  Cours  •  1 323 Mots (6 Pages)  •  1 690 Vues

Page 1 sur 6

La sémiologie est l’étude des signes dans le contexte tandis que la sémiotique est le discours du signe.

Les pratiques divinatoires développées dans l’Antiquité sont permettaient de prédire le futur. En sémiologie, elles sont apparentées à la visualisation d’un signe en tant que représentation d’une chose (ex : fumée en tant que signe du feu). La dénaturalisation interprète ces signes (rêves & phénomènes).

On peut également utiliser la sémiologie en médecine et en criminologie (symptômes & diagnostics).

L’étude de la propagande pendant la guerre ainsi que la consommation de masse a fait instituer la sémiologie dans les années 60, et a rendu la publicité plus agressive et tenace.

Saussure : sémiologie, linguistique

Saussure analyse la langue mais considère son travail utile quant à l’analyse des signes qui ne sont pas linguistiques et veut créer une discipline portant sur le langage social.

= Pionnier d’un champ de recherche qui n’existe pas, interprétation d’une structure.

Distinction entre langue, langage & parole

Le langage est une faculté, la langue est la manière d’utiliser cette faculté (ex : l’aphasie prive de la parole). La langue est un système codé de règles en adéquation avec une culture.

La parole permet à la langue de s’actualiser afin de jouer avec ses codes (jargon, argot, façon particulière de parler) Une même règle peut ainsi être appropriée de différentes manières.

Saussure considère la langue comme un système cohérent. La phonétique permet la distinction des unités minimales d’une langue. Les règles finies peuvent permettre une infinité d’énoncés possibles.

Analyse diachronique et synchronique

Diachronie : analyse de l’évolution dans le temps. Les linguistes, avant Saussure, s’attachaient donc à expliquer l’histoire de la langue et des signes. Il a donc voulu établir une synchronie sur la langue afin d’analyser ses règles et son fonctionnement à un moment présent.

Ces deux notions ne peuvent pas être explorées en même temps c’est pour cela que la seconde voit le jouer après la première.

Théorie du signe

Comment les significations émergent-elles ? Elles doivent être capables de rendre présent l’absent en l’évoquant par ces signes.

Le référent est une chose ou une idée. Afin de le rendre accessible, il faut un signifiant, un médiateur matériel capable d’expression (langage, image, geste), qui va produire un signifié du référent. Ce signifié dépend donc du médiateur puisqu’il s’agit de son interprétation.

Il y a tellement de choix de signifiants différents qu’il est important de sélectionner le meilleur en fonction du message à communiquer.

L’arbitraire du signe

La pluralité de langues est due au fait qu’il n’y a pas de rapport de ressemblance entre un mot et la chose qu’il désigne.

Peirce : sémiotique, philosophie

Le processus d’interprétation ainsi que la faculté de discernement de l’homme et son rapport au monde sont les notions approfondies par Peirce. Il définit un certain nombre de ces modalités.

A la place du référent il pose l’objet, le representamen est quand à lui ce qui permet de représenter l’objet (signifiant), et le signifié devient l’interprétant.

Cette analyse davantage contextuelle est pragmatique car les signes ne sont pas analysés de la même manière.

Il y a différents types de rapports entre representamen et objet :

L’icône : (eikon : être semblable à) : quelque soit la culture, la représentation iconique facilite la compréhension grâce à la ressemblance de l’objet. Les maquettes et plans d’architecture en sont, mais pas seulement visuellement (ex : contrefaçon de parfum, bruitages au cinéma, portrait) = rapport de ressemblance.

L’indice : rapport de continuité de causalité (ex : trace dans le sable qui témoigne du passage d’une personne / fumée en tant qu’indice du feu)

Le symbole : rapport arbitraire (ex : noir en tant que couleur du deuil pour certains pays, blanc pour d’autres). Il ne s’agit pas d’une autorité absurde et injustifiée, mais ce rapport implique qu’il peut en être autrement selon les différents symboles.

Le signal : alerte signifiant quelque chose et sensé provoqué en nous directement une réaction. C’est une sorte de symbole assez limité.

(Ex : la photo peut être à la fois une icône, un indice et un symbole selon son utilisation, le contexte, et ainsi le sens qui lui sera donné)

L’interprétant est ce que mobilise l’interprète afin d’analyser la ressemblance.

(ex : dans le cas des caricatures de Mahomet, l’interprétant peut être la théologie, la politique, l’esthétisme, l’humour : La production des interprétations s’est faite avec des interprétants différents)

Klinkenberg – Précis de sémiologie générale

L’analyse de l’image publicitaire, R. Barthes (années 60)

Dénotation / connotation : ce qui est connoté est la seconde interprétation symbolique.

Rapports texte / image :

...

Télécharger au format  txt (9.6 Kb)   pdf (108.2 Kb)   docx (12.7 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com