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La Metterie

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Par   •  5 Juin 2013  •  Thèse  •  1 034 Mots (5 Pages)  •  526 Vues

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La Mettrie

La Mettrie considère que tous les philosophes passés se sont trompés par leur raisonnement sur l’Homme a priori. Seule la méthode empirique lui paraît légitime.

L’esprit doit être considéré comme une suite de l’organisation sophistiquée de la matière dans le cerveau humain : l’homme n’est donc qu’un animal supérieur (comme l’automate de Vaucanson). Dans l'Homme-machine, il étend à l’homme le principe de l’animal-machine de Descartes et rejette par là toute forme de dualisme au profit du monisme. Son déterminisme mécaniste l’amène naturellement à rejeter toute idée de Dieu, même celui des panthéistes avec lequel il refuse de confondre la nature.

La Mettrie est notamment connu dans l’histoire de la philosophie grâce à son livre au titre évocateur, L’homme machine (1748).

En tant que « Monsieur Machine », la classification mécaniste matérialiste devint pour La Mettrie courante, initialement introduite par Marx, comme le progrès notable de son unique réflexion sur le matérialisme historique. En vérité, La Mettrie ne remplaça pourtant pas la position philosophique par un matérialiste mécaniste.

( J'accorde que les animaux, même les plus excellents, ne connaissent pas la distinction du bien et du mal moral, qu'ils n'ont aucune mémoire des attentions qu'on a eues pour eux, du bien qu'on leur a fait, aucun sentiment de leurs propres vertus ; que ce lion, par exemple, dont j'ai parlé après tant d'autres, ne se souvienne pas de n'avoir pas voulu ravir la vie à cet homme qui fut livré à sa furie)

(Enfin, le matérialiste convaincu, quoi que murmure sa propre vanité, qu’il n’est qu’une machine ou qu’un animal, ne maltraitera point ses semblables, trop instruit sur la nature de ces actions dont l’inhumanité est toujours proportionnée au degré d’analogie prouvée ci devant, et ne voulant pas, en un mot, suivant la loi naturelle donnée à tous les animaux, faire à autrui ce qu’il ne voudrait pas qu’on lui fit.) Julien Offray de La Mettrie,

L'animal Machine,

Œuvres philosophiques, Coda, 2004, p.62-63 ; p.84.

-Il n'y a, dans l'univers, qu'une seule substance diversement modifiée. L'homme est une machine fort bien faite qui remonte elle-même ses ressorts qui ne sont rien d'autre que la vie elle-même. Ces ressorts se distinguent entre eux par leur fonction et leur degré de force, et non par leur nature. Le principe de l'animal-machine de Descartess'applique également à l'homme ; le dualisme corps-esprit est une illusion. L'âme n'est rien d'autre que la partie pensante du corps physique dont elle dépend totalement, et sans lequel elle ne saurait exister.

L'athéisme n'est pas plus un signe de dépravation que la religion ne garantit la probité. L'Être Suprême existe probablement mais il représente une théorie qui ne nécessite en rien l'obligation d'un culte religieux. La raison d'être de l'existence se justifie par l'existence elle-même. « La Nature nous a tous créés uniquement pour être heureux ; oui tous, depuis le ver qui rampe, jusqu'à l'aigle qui se perd dans la nuée. »

Descartes

L'Animal-machine est une hypothèse éthologique selon laquelle les animaux1 sont des machines. Comme les machines, les animaux seraient des assemblages de pièces et rouages, dénués de conscience ou de pensée. Cette conception

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