La Liberté Passe-t-elle Par La Culture
Thèse : La Liberté Passe-t-elle Par La Culture. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 17 Octobre 2013 • Thèse • 459 Mots (2 Pages) • 945 Vues
La société est culture et la culture fait société, une culture qui fait le vivre ensemble. Elle est affaire de codes de communication, de façons d'être que l'on intègre à l'instar de la langue maternelle : ce sont les cultures des traditions. C'est ainsi que se profile l'acception d'une culture unificatrice mais aussi aliénante: l'individu dans ce système n'ayant même pas conscience des conditionnements qui l'enserrent. Cet état de fait se retrouve dans cette culture de masse, globalisée, produit du libre marché mondial, à tel point qu'il provoque, en retour, l'émergence d'un sentiment d'insécurité culturelle propice aux replis communautaires. Et la boucle est bouclée. Mais au delà de cette considération sociétale, il est important de s'interroger sur ce que tout individu fait de tout ça, quel est son libre arbitre, qu'est ce que ça produit sur sa capacité à aller vers les autres ou à l'inverse de rester sur son quant à soi. Si la culture libère, est ce au bénéfice de l'individu, pour sa liberté d'existence intrinsèque ou dans son rapport à la société ?
On peut également s'interroger sur l'acception « savoir égal culture » à la lumière de tout ce qui est accessible par l'outil internet comme "approcher la connaissance d'un peuple aux antipodes de soi», "accumuler un savoir encyclopédique d'oeuvres d'artistes)
Y a t'il acculturation s'il n'y pas rencontre avec le réel ?
D'une culture « connaissance-information » à une culture "en relation avec l'artistique", parle t'on de la même chose ? De même, une culture versus divertissement est elle comparable à celle qui permet l'élévation "conceptuelle et spirituelle de la personne » ? Et à quoi renvoie la réaction de nos ados qui redoutent de « se taper des musées »?
Sur le plan individuel, au fond des choses, la culture libératrice demande de pouvoir créer, d'être libre de se nourrir individuellement. Dire les choses, aborder les choses c'est vital: une ouverture au delà des mots. Alors que dire de la culture monnayée, embastillée qui peine à trouver un public populaire : habite t'elle quelque chose ? parle t'elle à la société dans son ensemble ? Et si on fait focus d'une histoire du fond des temps: quelle puissance libératrice recouvrait les représentations picturales dans les grottes de Lascaux : libérer des têtes les craintes des dangers environnants, s'offrir la promesse de la chasse fructueuse à venir ? On n'enfermait pas alors l'art dans des lieux à lui réservé.
Une culture ne devrait mériter ce nom que si elle synonyme de dés-aliénation, d'émancipation, quand elle signifie intéressement à la différence, à l'étrange, à l'inattendu.
Peut on alors considérer dans le choix du Café Débat Populaire concernant la question du mois d'octobre : « est ce que la différence dérange ? » comme un prolongement de sa discussion de juillet ?
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