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L'optimisme

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Par   •  15 Février 2013  •  Cours  •  8 052 Mots (33 Pages)  •  6 573 Vues

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PLan

Introduction

Première partie

I. Définition de l’optimisme

II. Savoir cultiver le bon coté des choses

III. Apprendre l’optimisme et la confiance en soi

IV. Comment cultiver son optimisme, en période difficiles ?

Deuxième partie

I. Biographie de Voltaire

II. Le titre : Candide ou l'optimisme

III. Personnages principaux de l’œuvre

IV. Résumé de l'œuvre

V. Quelques Citations de Candide

Troisième partie

I. Citations optimistes

Conclusion

Introduction

La vie quotidienne multiplie les occasions de péril par inattention, négligence, méconnaissance du milieu, ou maladresse des autres. Le risque, danger ou inconvénient plus ou moins probable auquel on est exposé, peut être subi par l’individu quand il est le fruit du hasard par exemple (accidents, catastrophes naturelles, attentats terroristes,…), ou choisi (sports extrêmes, loteries, relations sexuelles non protégées,…). De nos jours, le risque touche de nombreux domaines. Il est fortement présent en matière de santé, objet de ce travail de recherche. Mais, le risque peut aussi être social, économique, technologique, écologique, politique,…

Qu’est ce qu’un optimisme ? Comment le cultiver ?

Qu’est ce qu’un optimisme selon Voltaire ?

Première partie

I. Définition de l’Optimisme :

L’optimisme désigne chez l’être humain un état d’esprit qui perçoit le monde et l'univers de manière positive. Le fondement de l'optimisme remonte à Socrate ; Platon l'a professé, puis Aristote1.

Une personne optimiste a tendance à voir « le bon côté des choses », à penser du bien des gens, à considérer que des événements, même fâcheux, prendront quoi qu’il arrive une tournure positive en fin de compte dans la mesure où l'on trouve toujours une solution aux problèmes. L’optimisme est le contraire du pessimisme. Cette opposition est métaphoriquement illustrée par la question de savoir si un verre donné doit être considéré à moitié plein (vision optimiste) ou à moitié vide (vision pessimiste). L'optimisme est un sentiment positif en tant que moteur de l'initiative. Toutefois le suroptimisme (ou surconfiance) est un biais cognitif (et émotionnel) pouvant conduire à des prévisions hasardeuses, un excès de confiance et des comportements dangereux.

II. Savoir cultiver le bon côté des choses

Le bon côté de la vie ? Difficile de le voir au milieu des problèmes quotidiens qui s’accumulent, et face à un horizon qui semble bouché. Pourtant, certains parviennent à rester optimistes quel que soit le sens du vent. Vous doutez ? Ils vous parlent de confiance, d’espoir. Vous êtes frustré ? Ils vous rappellent tout ce qui est déjà satisfaisant dans votre vie.

Est-elle naturelle, cette tendance à percevoir d’abord ce qui va bien, à se réjouir des plus petits riens ? Peut-on la transmettre à son entourage ? Les dernières recherches en psychologie positive s’intéressent à cette capacité à repérer et à développer ce qui peut rendre heureux. Un dossier pour s’entraîner à avoir une vision positive des gens, des événements, de l’existence, sans être naïf…

Ni déni ni idéalisme

Penser que le monde est le meilleur qui soit, que l’avenir est forcément prometteur, c’est de l’angélisme. Prendre les choses du bon côté en négligeant leur aspect négatif, voilà une politique de l’autruche qui sonne faux. Nous connaissons tous des personnes qui répètent : « Ça va aller, oui, ça va aller », alors que tout dans leur attitude et leur vie crie le contraire, à la manière de Madame Butterfly dans l’opéra de Puccini. Cette geisha du début du siècle dernier, abandonnée et trahie par le militaire américain qui l’avait rapidement épousée, s’enfuyant ensuite vers une soi-disant mission, garde son rêve de voir revenir son bel officier. « Il reviendra. C’est sûr, il reviendra », répète-t-elle, refusant de voir l’abîme qui s’est ouvert devant elle. Les psychanalystes ont un mot pour un tel aveuglement : le déni. L’optimisme n’est alors qu’une manière détournée de refuser de voir une réalité qui serait insupportable.

L’idéalisme est une autre tendance fâcheuse à négliger le réel. En faisant la plus grande place à l’idéal et au sentiment, il entraîne paradoxalement vers de grandes déceptions. Croire en une vérité unique pour tous, penser que le progrès matériel est toujours bénéfique ou que notre salut dépend d’un seul être nous plonge dans bien des guerres et des impasses écologiques ou relationnelles. Là encore, l’absence de nuance a un prix. Non, ce n’est pas non plus de cet optimisme-là dont nous parlerons.

Faire grandir le bon

Un état d’esprit intelligemment positif peut-il exister ? C’est en tout cas ce que nous vous proposons d’expérimenter. Il est fait de réalisme et d’espoir affirmé. C’est un optimisme « inquiet », à la fois dynamique envers les projets qu’il porte et lucide sur les obstacles à franchir. Il ne consiste pas à se « gonfler le moral » ou à se « rebooster les neurones », mais se nourrit du sentiment de bien-être procuré par des pensées « aidantes ». Rien à voir avec de la gymnastique mentale, cependant. « Là où l’optimisme aveugle affirme : “Il n’y a aucun problème, tout va parfaitement bien”, l’optimisme intelligent dit : “Il y a des problèmes, mais je vais m’y adapter” », précise le psychiatre Christophe André. Il ne se nourrit pas de faux espoirs et, contrairement à l’idéalisme et au déni, a l’immense avantage de ne pas générer de déception.

« Ceux qui imaginent que les choses finissent toujours par s’arranger

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