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L'esprit De Ferret

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Par   •  24 Mars 2013  •  2 309 Mots (10 Pages)  •  829 Vues

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Introduction :

Stéphane Ferret consacre un chapitre de son livre à l’esprit. Ainsi, il traite le problème des rapports entre le corps et l’esprit.

Différentes problématiques sont étudiées : Qu’est- ce que l’esprit ? Quelle est sa notion ? Qui est pourvu d’un esprit ? Quels liens l’esprit entretient-il avec le corps et inversement ?

Stéphane Ferret construit son sujet de façon méthodologique afin que nous cernions la problématique centrale. Tout d’abord, il entame son chapitre par deux expériences de pensée. De ce fait, le lecteur est projeté directement dans le sujet. Ensuite, l’auteur délimite sa thématique en donnant une définition. Il traite sa problématique selon deux axes. Il commence par développer le premier axe dans lequel le corps et l’esprit sont étroitement liés. Puis, il développe le deuxième axe dans lequel le corps et l’esprit sont deux entités autonomes. Enfin, l’auteur conclut en établissant différentes visions de la problématique ainsi qu’en livrant la sienne.

Développement :

Partie 1 : Expériences de pensées selon deux situations

(pp 101-102 «(…) vous êtes mort. »)

Dans cette partie, Stéphane Ferret établit deux expériences de pensée afin que le lecteur visualise la problématique aisément. La première situation étant que nous réalisons que nous ne sommes plus un humain mais un robot. Ainsi, nous ne correspondons plus à une créature biologique et nous ne possédons pas de cerveau. Dans la deuxième situation, nous réalisons que nous ne disposons plus de corps. Nous sommes des êtres sans corps, et nous finissons par nous rendre compte que nous sommes morts.

Partie 2 : Définition de l’esprit selon Ferret

(p.102 (« (…) quelque chose de « l’intérieur.» »)

Stéphane Ferret établit la définition de l’esprit sur laquelle il va s’appuyer tout au long de son chapitre.

L’auteur se fonde sur les expériences de pensée vues précédemment pour permettre au lecteur de se représenter l’esprit et pour ensuite établir une définition. L’être que nous sommes ne correspond pas à un corps biologique ou à quelque chose de physique. L’esprit caractérise un être et lui permet d’éprouver et de ressentir.

Partie 3 : La controverse entre le corps et l’esprit

(pp 102-103 « (…) subjectif, de l’esprit. »)

Le rapport entre le corps et l’esprit est une question fondamentale dans la philosophie de l’esprit. Plusieurs théories découlent de ce rapport singulier qu’il y a entre le corps et l’esprit. Cependant, Stéphane Ferret décrète qu’il n’existe pas de réponse unanime à ce problème. Toutes les réponses restent subjectives. Toutefois, l’auteur propose aux lecteurs différents points de vue sur le sujet ainsi que le sien.

Partie 4 : La notion d'esprit

( p.103 « (...) l'homme est doté d'un esprit. »)

Dans ce passage, Stéphane Ferret élabore deux catégories -pourvus d’un esprit et dépourvus d’un esprit- afin de nous illustrer sa vision sur le sujet. De ce fait, il est plus facile pour le lecteur de comprendre qui est muni d’un esprit et inversement.

La catégorie une –pourvu d’un esprit- comporte différents exemples tels que les humains, les singes et les chinchillas. La catégorie deux –dépourvus d’esprit- admet d’autres exemples comme les cendriers, les boules de neiges ou encore les branches de céleri.

L’auteur explique ensuite quelles sont les caractéristiques d’un être pourvu d’un esprit. En somme, il faut pour posséder un esprit avoir non seulement des capacités mentales mais aussi avoir la faculté d’éprouver et de ressentir.

Par ailleurs, Stéphane Ferret nous explique que la notion d’esprit au 21ème siècle peut être mise en lien avec la superstition. Chaque individu aurait tendance à parler de conscience ou de subjectivité au lieu d’esprit. De plus, dans certaines religions, l’homme est le seul être possédant un esprit.

Partie 5 : La relation entre le corps et l’esprit

(p.103 (…) l’un de l’autre. »)

Dans cette partie, l’auteur énonce deux allégations. Dans la première affirmation, l’esprit et le corps sont intimement liés. Dans la seconde, le corps et l’esprit fonctionnent indépendamment l’un de l’autre. Stéphane Ferret établie ces allégations afin de pouvoir confronter ces deux axes par la suite.

Partie 6 : Le corps et l’esprit sont étroitement liés

(p.104 « (…)sa version originale. »)

L’auteur commence par nous expliquer que l’esprit interagit avec le corps. Il illustre son propos à l’aide d’un exemple. Lorsqu’un individu décide de tendre un bras, son bras se tend automatiquement. Ainsi, nous constatons que l’esprit interagit avec le corps.

On observe par ailleurs que le corps interagit avec l’esprit. La douleur démontre pleinement cette interférence. Lorsqu’un individu se cogne un coude contre une table, c’est le corps qui reçoit le choc et pourtant c’est la personne qui souffre. Ces deux exemples mettent en avant la réciprocité que maintiennent l’esprit et le corps entre eux.

Partie 7 : L’esprit et le corps sont indépendants

(pp104-106 « (…) s’agir d’un esprit ? »)

Stéphane Ferret revient sur les deux expériences de pensée qui ont ouvert ce chapitre. La première situation était qu’à notre réveil nous remarquions que nous étions des robots. Dans la seconde situation, nous étions morts, nous ne possédions plus de corps cependant nous continuions d’exister de façon singulière. Pour chaque individu, il est plus ou moins facile de s’imaginer dans l’une de ces deux situations. Les lecteurs de science-fiction

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