L'assommoir
Fiche de lecture : L'assommoir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nonavici • 14 Mai 2014 • Fiche de lecture • 1 159 Mots (5 Pages) • 833 Vues
Roman en 13 chapitres_ précédés d’une brève mais importante préface_ , publié chez Charpentier, le 24 janvier 1877, et constituant le 7e volume de la série des Rougon-Macquart. Il parut d’abord en feuilleton, dans le Bien Public, du 13 avril au 7 juin 1876 ; interrompue, la publication reprit dans La république des Lettres (revue littéraire dirigée par Mendès), du 9 juillet 1876 au 7 janvier 1877.
Le roman raconte la grandeur puis la décadence de Gervaise Macquart, blanchisseuse dans le quartier de la goutte d’Or, à Paris. Ap avoir été abandonnée avec ses 2 fils, Claude et Etienne, par son amant , Auguste Lantier, Gervaise épouse l’ouvrier zingeur Coupeau et parvient à conquérir bonheur et prospérité, concrétisés par la naissance de leur fille, Nana. Mais le destin la guette : victime d’un accident de travail , Coupeau s’est mis à boire, et le couple est entraîné progressivement vers la déchéance et la mort, sans la moindre compassion du voisinage : […] ils se régalaient de potins […]. La dégringolade de la Banban surtout les faisaient ronronner la journée entière, comme des matous qu’on caresse. Quelle dèche, quel décatissage, mes amis ! » (résumé du Robert des grands écrivains de la langue française)
Résumé détaillé :
- Gervaise, blanchisseuse, est abandonnée avec ses deux enfants par Lantier qui ne l’a jamais épousée. Profiteur et oisif, celui-ci a mangé tout l’argent du couple et la laisse sans sou. Episode de la bataille au lavoir entre Gervaise et Virginie (la sœur de celle avec qui Lantier est parti) : Seaux d’eau jeté à la figure, puis eau chaude, puis elles en viennent aux mains. Gervaise, folle de rage, inflige une fessée avec son battoir à Virginie.
- Gervaise se promet de ne plus se faire avoir par les hommes et d’élever seule et convenablement ses enfants. Son idéal : « travailler, manger du pain, avoir un trou à soi, élever ses enfants, mourir dans son lit… ».
- A force de patience et de sincérité Coupeau, un ouvrier zingeur, bon travailleur et sérieux (ne buvant pas) finit par convaincre Gervaise, et l’épouse.
- Le couple travaille dur et gagne le respect de tt le quartier. Les Coupeau économisent et Gervaise voient ses rêves se réaliser. Ils ont une fille, Nana.
- Mais le destin la guette…alors qu’elle nourrit l’idée de louer une boutique pour se mettre à son compte en tant que blanchisseuse. Coupeau tombe d’un toît en voulant faire un signe à sa fille. Gervaise est contrainte d’oublier ses rêves et mange leurs économies en soignant son mari.
- Coupeau se rétablit mais garde une profonde aversion du travail et commence à boire. N’ayant désormais que son seul salaire pour faire vivre sa famille, Gervaise même en se tuant à la tâche n’arrive à joindre les deux bouts.
- C’est alors que Goujet, un voisin épris d’elle, lui propose de lui prêter de l’argent pour qu’elle puisse s’installer en tant que blanchisseuse. Ils déménagent et s’installent à la boutique.
- La blanchisserie est un succès. Gervaise au sommet de sa gloire, organise un grand repas auquel est convié presque tt le quartier.
- Arrivée de Lantier, son ancien amant qui sympathise avec Coupeau. Il vit avec eux à la boutique et à leurs crochets. Il redevient l’amant de Gervaise lorsque Coupeau rentre ivre.
- Mais Coupeau boit de plus en plus, et Gervaise devient « gourmande » (champ lexical de la nourriture omniprésent dans le roman. Métaphore. Ils mangent la maison, la boutique, leur vie). Dèbut de la chute. Coupeau rentre de plus en plus ivre et va de moins en moins
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