L'Homme Est-il Obscur à Lui-même
Dissertation : L'Homme Est-il Obscur à Lui-même. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 28 Octobre 2013 • 1 336 Mots (6 Pages) • 9 928 Vues
L’HOMME EST-IL OBSCUR à LUI-MEME ? TL DISSERTATION
1) analyse des termes du sujet (TLF en ligne gratuit)
insistez sur « obscur » et « à lui-même » (évitez digressions et hors sujet sur autrui)
2) problématique : série de questions sur le sujet qui permettent de le questionner et en même temps d’annoncer votre plan.
Privilégier ici le plan dialectique : THESE/ANTITHESE/SYNTHESE
1)L’homme est obscur à lui-même (affirmation soutenue dans toutes ses conséquences )
COURS INCONSCIENT + TEXTE KANT P 46 / FREUD P 48/ P 49 /50
2) critique de cette méconnaissance de l’homme à lui-même : ANTITHESE (contre-arguments de 1)
SARTRE p 29 et 30/ ALAIN P 54
3) une ambivalence ou un clair-obscur SYNTHESE : exemple possible PASCAL Pensées
PARTIE 1.
Si vous souhaitez une belle exemplification du film de LUIS BUNUEL « cet obscur objet du désir »
www.dvdclassik.com/critique/cet-obscur-objet-du-desir-bunuel
COURS INCONSCIENT ( + TP n°2)
Tout ce qui dans votre cours, dés les petites petites perceptions montre que l’homme n’est plus totalement transparent à lui-même.
Amorce : la triple blessure narcissique FREUD P 49
PARTIE 2
"L'homme est obscur à lui-même ; cela est à savoir. Seulement il faut éviter ici plusieurs erreurs que fonde le terme d'inconscient. La plus grave de ces erreurs est de croire que l'inconscient est un autre Moi ; un Moi qui a ses préjugés, ses passions et ses ruses ; une sorte de mauvais ange, diabolique conseiller. Contre quoi il faut comprendre qu'il n'y a point de pensées en nous sinon par l'unique sujet, Je ; cette remarque est d'ordre moral. Il ne faut point se dire qu'en rêvant on se met à penser. Il faut savoir que la pensée est volontaire ; tel est le principe des remords : " Tu l'as bien voulu ! " On dissoudrait ces fantômes en se disant simplement que tout ce qui n'est point pensée est mécanisme, ou encore mieux, que ce qui n'est point pensée est corps, c'est-à-dire chose soumise à ma volonté ; chose dont je réponds (…). L'inconscient est une méprise sur le Moi, c'est une idolâtrie du corps. On a peur de son inconscient ; là se trouve logée la faute capitale. Un autre Moi me conduit qui me connaît et que je connais mal. On s'amuse à faire le fou. Tel est ce jeu dangereux. On voit que toute l'erreur ici consiste à gonfler un terme technique, qui n'est qu'un genre de folie (…).Au contraire, vertu, c'est se dépouiller de cette vie prétendue, c'est partir de zéro. " Rien ne m'engage "; " Rien ne me force ". " Je pense, donc je suis ". Cette démarche est un recommencement. Je veux ce que je pense et rien de plus.
En somme, il n'y a pas d'inconvénient à employer couramment le terme d'inconscient ; c'est un abrégé du mécanisme. Mais, si on le grossit, alors commence l'erreur; et, bien pis, c'est une faute." (Alain, Éléments de philosophie, II, XVI)
Dans la critique de l'inconscient freudien, Alain nie l'inconscient et cherche à montrer que cette hypothèse est une erreur, une faute.
Il refuse totalement la notion d'inconscient freudien. Pour Alain l'homme est obscur à lui-même. Dans sa théorie le freudisme est un art d'inventer en chaque homme un animal redoutable.
En effet l'inconscient fonde plusieurs erreurs : l'une d'elle est de croire que l'inconscient est un autre moi, sorte de diable. Il définit aussi le rêve comme un simple mécanisme corporel.
L'inconscient pour lui, est un crime de soi de plus il affirme que grossir l'inconscient au point d'en faire une sorte de monstre qui habiterait chacun de nous constitue une faute, et même "la faute capitale". A ce compte-là en effet, personne ne serait vraiment responsable de ses actes, et tous les crimes pourraient être mis sur le compte de l'inconscient de leurs auteurs.
Sartre : " La conscience
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