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Je N'ai Aucune Expérience Du Moi_Hume

Rapports de Stage : Je N'ai Aucune Expérience Du Moi_Hume. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Mai 2013  •  1 405 Mots (6 Pages)  •  2 541 Vues

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Thème : la nature du moi

Thèse : le moi n’est qu’une hypothèse et ne pourrait donc être qu’une fiction

Trois parties :  

- premier paragraphe : thèse

- deuxième paragraphe : contre thèse

- deux derniers paragraphes : developpement de la thèse

Dans ce texte, Hume se questionne sur la véracité du « moi »  c’est quoi, une problématique, le thème ou juste une phrase d’intro ? une pb merdique ^^

Le moi n’est-il qu’une fiction ?

« Pour ma part, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j’appelle moi, je bute toujours sur une perception particulière ou sur une autre» Pour Hume, le moi, désignant la partie de la personnalité assurant les fonctions conscientes, est inaccessible. Tout ce que l’on peut atteindre ceux sont des perceptions et c’est par les perceptions que l’on prend conscience du monde.  “de chaud ou de froid, de lumière ou d’ombre, d’amour ou de haine, de douleur ou de plaisir.” L’individu n’est donc qu’une succession de perceptions diverses et changeantes. On ne se perçoit jamais comme un sujet seul, détaché du monde. « Je ne peux jamais me saisir, moi, en aucun moment sans une perception et je ne peux rien observer que la perception. » La réalité ne se donne jamais à nous telle qu’elle est, mais telle qu’elle nous apparaît.  En effet, les perceptions reposent sur les sensations. Les sensations reposent sur la propre subjectivité de l’individu, on ne peut donc pas être sûr de l’existence du Moi. Le moi serait donc une fiction imaginée par nos perceptions. Il n’y a donc pas de conscience seulement des perceptions qui nous laisse croire en l’existence d’une conscience. « Quand mes perceptions sont écartées pour un temps, comme par un sommeil tranquille, aussi longtemps que je n’ai plus conscience de moi et on peut dire vraiment que je n’existe pas. » Hume montre ici une équivalence entre percevoir et exister : la conscience de soi est possible grâce aux perceptions donc quand je n’ai plus de perceptions, par exemple quand je dors, je n’ai plus de conscience et donc je n’existe pas. J’existe parce que je perçois et donc parce que j’ai un rapport au monde. J’existe donc en tant que corps percevant. (De plus, si je peux supprimer toutes mes perceptions cela signifie que l’existence d’un Moi support de toutes mes perceptions est impossible.) « Si toutes mes perceptions étaient supprimées par la mort et que je ne puisse ni penser, ni sentir, ni voir, ni aimer, ni haïr après la dissolution de mon corps, je serais entièrement annihilé, et je ne conçois pas ce qu’il faudrait de plus pour faire de moi un parfait néant. » L’image de la mort amplifie celle du sommeil car la suppression des perceptions n’est plus momentanée mais définitive. Seulement, comme le sommeil est expérimentale et la mort ne l’est pas, Hume utilise un conditionnel pour rendre compte de son hypothèse. Cet exemple, montre bien que j’existe en tant que corps puisque la mort détruisant mon corps, me détruit entièrement. Plus rien n’existe quand je suis mort, cela signifie que l’existence d’une âme est à réfuter. La conscience serait donc une impression donnée par des perceptions. C’est donc par les perceptions que l’on sait que l’on existe. Hume réfute ici l’immortalité de l’âme.

« Si quelqu’un pense, après une réflexion sérieuse et impartiale, qu’il a, de lui-même, une connaissance différente, il me faut avouer que je ne puis raisonner plus longtemps avec lui. Tout ce que je peux lui accorder, c’est qu’il est peut-être dans le vrai aussi bien que […] Peut-être peut-il percevoir quelque chose de simple et de continu, qu’il appelle lui : et pourtant je suis sûr qu’il n’y a pas en moi de pareil principe. » Des philosophes se font des illusions sur l’existence sur la conscience du moi parce qu’ils fictionnent l’existence d’un Moi. Ces philosophes seraient capable d’accéder à leur moi qui seraient pour eux quelque chose qui est toujours présent au fond de nous, quelque chose de simple, identique à lui-même. Le monde est perçu par les perceptions, les perceptions pouvant varier d’un individu à un autre, chacun voit le monde de sa propre

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