Haine Et Amour

Il est vrai que « Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour. »

La haine et l'amour sont deux sentiments antinomiques s'opposant fortement mais qui ne sont que les deux faces d'une seule et même pièce. Ils sont deux émotions ou deux passions qui se nourrissent du sentiment du moi par rapport à l'autre. Néanmoins, ces émotions produisent uniquement une impression simple sans mélange ni composition. Leur nature, leur origine, leurs causes et de leurs objets sont toujours différents d'une personne à une autre.

La haine c’est une forte répulsion vis-à-vis de quelqu'un ou de quelque chose. Cependant, l’amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être ou une chose, qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité, pouvant être physique, spirituelle ou même imaginaire, avec l'objet de cet amour, et à adopter un comportement particulier.

Un rapport d'Amour-haine est un rapport personnel impliquant des émotions simultanées ou alternatives d'amour et d'inimitié. Quelquefois, cela peut aussi signifier une personne qui aime une autre personne ou objet, et se déteste pour cela. Ces rapports ne sont pas obligatoirement romantiques, ils peuvent aussi être fraternels. Ces rapports sont aussi dits passionnés. Ce type de relation peut être étendu aux objets inanimés, mais aussi aux idées, aux concepts.

Un thème lié est « l'obligation d'amitié », où habituellement un parti se sent redevable à un autre et base une amitié dessus, mais tient toujours une rancune sur une amertume passée particulière, pendant que "le créancier" dans le rapport est d'accord avec la nature de cette amitié pour des raisons de sécurité, mais reste conscient de la rancune "du débiteur" et se sent contre-redevable jusqu'à ce que la cause de la rancune soit dépassée.

Le concept est souvent utilisé dans les romans pour adolescents où deux personnages se détestent, tout en ayant une sorte d'affection ou attraction l'un envers l'autre à certains points de l'histoire. Le concept d'un rapport d'amour-haine est souvent utilisé pour décrire les relations entre une gentille fille et un mauvais garçon.

Il peut être soutenu, en raison du fait que les sujets s'aiment en dépit des problèmes qu'ils ont, qu'un rapport de haine et d'amour représente une plus forte relation qu'un rapport d'amour simple. Bien qu'une haine constante soit ressentie, si de nouveaux problèmes émergent ils ne mettront probablement pas la relation en danger. Pourtant il est aussi possible qu'aucun bonheur réel ne soit atteint dans ce genre de relation passionnée car ils ne seront jamais en paix ou pleinement satisfaits. C'est la raison pour laquelle les sujets ne tombent jamais dans une relation de "routine".

EXEMPLE : Il y a de cela un an, nous déménagions avec ma mère, dans une nouvelle ville, j'intégrais alors un nouveau lycée, et me retrouvais dans une classe de terminale ou je ne connaissais personne.

De nature solitaire, je me retrouvais dans mon coin, personne ne semblant vouloir vraiment me connaitre, cela ne me dérangeait pas.

La première semaine, le prof de maths me plaça à cote d'un jeune homme, qui je m'en rendis compte très vite, était le plus populaire de la classe, si ce n’était du lycée.

Nous eûmes un premier contact très froid, et n'échangeâmes qu’une ou deux paroles.

Au cours de l'année notre indifférence réciproque se transforma en haine pure.

Il était la personne la plus méprisable qu'il m'eut été donné de rencontrer, d'une nature égocentrique, arrogante et égoïste, il réussissait tout ce qu'il entreprenait, les cours, sa vie populaire au lycée et les filles, inlassablement les filles étaient folles de lui, et il prenait un plaisir sadique à leur briser le cœur.

Pourtant cela ne semblait pas refroidir ces demoiselles !

Au vu de sa personnalité, j'adoptais d'emblée une attitude très hostile à son encontre, il fit de même, et chaque fois que nous étions en maths, nous ne manquions pas une seule fois, pour nous disputer sur tout et n'importe quoi. En dehors de ce cours, nous nous appliquions à ignorer royalement l’existence l'un de l'autre.

En mai, ma mère m’annonça être tombée amoureuse, fréquentant un homme depuis quelques mois, et désirant emménager avec lui dès la rentrée scolaire prochaine. Je fus contente pour elle.

Ce qui arriva par la suite, je n'aurais pu l'imaginer, même dans mes plus horribles et atroces cauchemars.

Le nouveau fiancé de ma mère ne s’avéra être autre que le père de LUI.

Je n'arrivais pas y croire, rester éberluée par ce coup que m’asséner le destin, et manquer de piquer une véritable crise de nerfs.

A la première "réunion de famille", alors que je faisais un effort surhumain pour ne pas fondre en larmes, MONSIEUR sembla trouver cette situation très drôle, et s'amusa même à m'appeler sœurette.

L'horreur se poursuivit, lorsque ma mère m’annonça qu'on allait passé toutes les vacances avec son père et lui.

Je me montrais pendant ces deux mois d’été plus froide que jamais, lui accompagné de sa nouvelle conquête, m'ignora également royalement, jusqu'à cette interaction.

Ma mère la vielle au soir avait laissé échapper lors d'une discussion sur la prise de contraceptions, que j'étais vierge. Allongée sur le transat au bord de la piscine, IL, me rejoignit et engagea un brin de conversation, avant de me dire, je cite " Et bien qui aurait cru que tu étais vierge, tu es une belle salope frigide".

Je me suis

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