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Explication d'un Texte De Bergson sur le passage de la conscience à l’inconscience et de l’inconscience à la conscience

Mémoire : Explication d'un Texte De Bergson sur le passage de la conscience à l’inconscience et de l’inconscience à la conscience. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Octobre 2014  •  736 Mots (3 Pages)  •  1 638 Vues

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Ce texte de Bergson , philosophe français du 19e siècle porte sur les variations d'intensité de la conscience. Il renvoie alors principalement à la notion de la conscience.

L’auteur procède à une explication argumentée qui insiste justement sur le passage de la conscience à l’inconscience et de l’inconscience à la conscience.

Il affirme ainsi que nous n’avons pas toujours conscience de ce que l’on fait.

En effet, dans un premier temps, l’auteur met l’accent sur le fait que la conscience disparaît quand l'action est une habitude. De sorte que dans un second moment il affirme que la conscience peut atteindre son intensité maximale lorsque des choix importants sont à faire.

En dernier lieu , il apparaît en effet pour Bergson que la conscience est en fait la faculté du choix.

Ce texte nous invite par conséquent à réfléchir sur le rôle de la conscience dans nos actions.

La conscience peut être ne pas être présente ?

D’entrée , l’auteur se demande ce qu’il se passe lorsque l’une de nos actions s’arrête d’être spontanée c’est à dire ce que l'on fait soi même, qu'il s'agisse de notre conscience ou de notre volonté, pour devenir automatique, qui s'accomplit donc sans l'intervention de la volonté et qui devient une habitude. Il évoque alors la disparition de la conscience, ce avec quoi l'on sait et on sait que l'on sait. En effet , Bergson donne l’exemple de l’exercice. Apprendre un exercice, c’est commencer par avoir conscience des actions, l’action résulte d’un choix , elle vient de nous. Puis elles deviennent ensuite inconscientes. Par exemple Celui qui apprend à conduire enchaîne les mouvements avec beaucoup de maladresse et doit faire de nombreux choix au point que la première heure de conduite est épuisante: Il est conscient de chacun de ses mouvements. Puis, avec l’expérience et l’habitude un enchainement mécanique se met en place, cela nous dispense de faire des choix ce qui fait diminuer et disparaître la conscience. On en arrive alors à conduire sans trop savoir par quels mouvements et par quels gestes on y parvient. Même chose en sport : les sportifs, lorsqu’ils s’entrainent depuis un long moment dans une discipline, ils agissent quasi instinctivement sans avoir conscience de chacun de leur mouvement alors que cela demandait un dur effort au départ. On peut alors se demander si la conscience n’empêche pas d’agir efficacement. En effet, si on essaye d’avoir conscience de tous les mouvements que l’on fait durant la conduite, ca sera très difficile de continuer à conduire. Réfléchir sans cesse aux règles du code de la route à l’arrivé de chaque panneaux pourrait même devenir dangereux pour soi mêmes et pour les autres car notre concentration sur la route en elle même diminuerait. Cela veut dire que pour bien agir, il peut utile de ne pas penser.

Mais Bergson se demande alors dans quels moments notre conscience est présente et atteint le sommet de sa vivacité. Il est juste que l’on peut se demander comme l’auteur si ce ne sont pas les moment ou nous devons faire un choix , que nous hésitons et que l’on sent que la décision prise aura un impact sur notre avenir. En effet , durant

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