Culture Générale de l’Expression: Quel est notre rapport avec l’objet manquant ?
Lettre type : Culture Générale de l’Expression: Quel est notre rapport avec l’objet manquant ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 14758 • 20 Avril 2015 • Lettre type • 1 118 Mots (5 Pages) • 1 072 Vues
Culture Générale de l’Expression :
Ecriture personnelle / problématique
Quel est notre rapport avec l’objet manquant ?
La majorité des objets qui nous entourent ont une destination précise, clairement identifiable. Utiles, ils étendent le pouvoir de l'homme et facilitent la vie quotidienne ; fruits des innovations technologiques, ils alimentent aussi le mythe du progrès constant de l'humanité.
Finalement, même si nous sommes envahis par tous ses objets, quels rapports entretenons-nous à l’objet manquant ?
Dans un premier temps nous allons étudier l’objet face à l’évolution, puis nous verrons que l’objet manquant constitue un manque réel.
L’objet a contribué à notre évolution, au cours de l’Histoire, l’objet a accompagné l’homme au quotidien, dans ses activités et dans ses croyances. Depuis les premiers objets à ceux que nous connaissons aujourd’hui, leur considération et leurs fonctions ont considérablement évolué.
Depuis l'âge de la pierre taillée, l'environnement humain est constitué d'objets. L'importance de l'objet n'a cessé de croître. Aujourd'hui, l'environnement humain est submergé de technologie, l’être humain à réellement progresser grâce à cela, notre avancé nous permet tous les jours un meilleur niveau de vie, facilité de déplacement avec les voitures, qui deviendront bientôt automne, facilité sur l’apprentissage avec la télévision qui nous permet d’obtenir un tas d’informations sur le monde entier, facilité pour crée des repas avec une multitude de robots pour la cuisine.
Egalement au point de vue de la médecine, grâce à des robots notre espérance de vie augmente, et redonne une seconde vie avec la création du cœur artificiel.
Cependant, les objets ne semblent pas toujours répondre à un besoin prédéfini. Il s’agit seulement de gadgets superflus, auxquels nous serions attachés sous l'influence de stratégies commerciales.
A force d’être omniprésent, les objets nous envahissent, cette robotisation exige une certaine maîtrise de nous-même.
Jacques Tati avec son film « Mon Oncle » a voulu montrer tout d’abord l’absurdité de l’emprise de la matérialité, lorsque que le couple Arpel se retrouve malencontreusement enfermé dans son garage automatisé, piège de la modernité, de l’objet.
En 1956 avec sa complainte du progrès, Boris Vian s’en prend à ces objets qui nous envahissent au point de nuire profondément aux rapports humaines, sentimentaux, « Autrefois pour faire sa cour, on parlait d’amour(…) aujourd’hui c’est plus pareil, pour séduire le cher ange, on lui glisse à l’oreille … viens m’embrasser, et je te donnerai frigidaire, un joli scooter … » Dans ces années 1950, L’amour se résume déjà à un échange plus matériel que sentimental comme l’indique la fin de la chanson, en cas de rupture « Je reprends tout ça, MON frigidaire, MON armoire à cuillères, on passe donc du déterminant indéfini « un » au possessif « mon », marque d’appropriation et de matérialité extrême.
Charlin Chaplin s’en prend lui aussi au matérialisme et deshumanisant notamment dans les « temps modernes ». Bien en avance sur son temps, le cinéaste pose un regard amusé sur les conséquences désastreuses de la productivité massive, de toute évidence l’homme y perd son âme.
L’objet provoque chez certaine personnes la frustration, Georges Perec avec son roman « Les Choses
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