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Corrigé D'une Dissertation 1ère Partie: La conscience permet-elle alors à l’homme de se différencier de l’animal ?

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Par   •  29 Septembre 2014  •  895 Mots (4 Pages)  •  2 159 Vues

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Cette année en France, un homme a été condamné à un an d’emprisonnement pour avoir jeté par la fenêtre le chat de sa compagne. L’assemblée nationale a voté un amendement pour que les animaux soient reconnus comme des êtres vivants doués de sensibilité, on reconnaît donc des droits aux animaux au même titre qu’à tout citoyen. L’homme a été jugé comme responsable de ses actes par le tribunal parce qu’il les a accomplis en toute conscience.

Si comme l’homme, l’animal est un être vivant possédant une sensibilité et des droits mais qu’en même temps il n’existe pas de tribunaux où l’on pourrait le condamner, on peut légitimement se demander si c’est par la conscience que l’on différencie l’homme de l’animal.

Cette question se pose certainement avec plus d’acuité aujourd’hui, parce que notre proximité avec les animaux est de plus en plus reconnue à la fois juridiquement et scientifiquement par les découvertes qu’a mises à jour la génétique.

La conscience permet-elle alors à l’homme de se différencier de l’animal ? Comment peut-on l’identifier ? L’animal en est-il pour autant dépourvu ? Ne peut-on pas les différencier autrement ?

Dans un premier temps nous allons identifier la conscience humaine et montrer qu’elle nous sépare des animaux, puis que l’animal possède une conscience qui lui est propre et enfin que d’autres moyens plus pertinents sont à retenir pour les différencier.

On reconnaît à l’homme une conscience et une faculté d’en user par laquelle il se distingue de l’animal.

Dans la deuxième Méditation Métaphysique Descartes identifie cette conscience et éclaire ici notre propos.

Notre philosophe s’interroge d’abord sur ce que l’homme peut avoir comme certitude pour fonder ses connaissances qui reposent peut-être sur des principes mal assurés. Il remet ainsi en doute, ses sens qui pourraient être trompeurs, le monde dans lequel il vit qui pourrait être autre que la perception qu’il en a , il se dit que rien ne pourrait être dans ce monde dans lequel il évolue, que le mouvement, l’espace…ne sont que des fictions de notre esprit, que lui-même n’a peut être pas d’existence, mais au moment où il se fait cette réflexion il se rend compte que son existence est attestée par sa propre pensée, du fait même qu’il pense il existe.

Si l’homme est capable de penser au point de se rendre compte que de cet acte part bien de lui-même alors on peut dire qu’il est conscient.

Descartes, ne reconnaîtra pas la faculté de penser aux animaux et donc pas de conscience.

Deux siècles plus tard, Marx dans le Capital distingue le travail de l’animal et celui de l’être humain par l’usage qu’ils font ou non de leur pensée. Il nous dit que ce qui distingue le travail du plus mauvais architecte de l’abeille la plus experte, c’est que l’architecte a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche. Autrement dit, l’homme conçoit par avance ce qu’il va réaliser, l’imagine, le rationnalise pour trouver les moyens de le créer puis y subordonne sa volonté. Il se démarque ainsi de la nature alors que l’animal reste lié à elle en utilisant ce qu’elle lui offre et en reproduisant à l’identique

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