Corpus: Rousseau, Montesqieu, Montaigne: Qu'est ce que le courage ?
Mémoires Gratuits : Corpus: Rousseau, Montesqieu, Montaigne: Qu'est ce que le courage ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aurelio199626 • 1 Mars 2013 • 404 Mots (2 Pages) • 1 045 Vues
Qu'est ce que le courage ?
Le courage c'est ça !
Dans trois des textes du corpus, le narrateur est extérieur au récit. Les romans sont écrits à la troisième
personne du singulier ou du pluriel. Ainsi le personnage de Germinal est-il désigné successivement par « un
homme » l. 2, « il » l. 3, « L’homme » l. 9, 21 et 35. Le narrateur de La Condition humaine désigne le héros par
son nom « Tchen » l. 1, 20 et 27, par « il » l.1, 2, 16 par exemple. Quant au texte de Le Clézio, il présente la
particularité de l’emploi de la troisième personne du pluriel : les personnages sont vus dans leur ensemble, leur
masse et désignés par le pronom personnel « ils » très fréquemment (l. 1, 2, 10 etc…) ou par des noms
collectifs « les hommes » l. 4, « les femmes » l. 7… Dans tous ces textes, les verbes sont conjugués à la
troisième personne.
Cependant, même si le narrateur est extérieur au récit, il peut intervenir : ainsi, dans le texte de Malraux,
on peut attribuer au narrateur deux interventions. La première concerne le passage entre parenthèses : « (il y
avait encore des embarras de voitures, là-bas, dans le monde des hommes...). » l. 12-13, mais un doute peut
subsister, il peut tout aussi bien s’agir d’une intervention d’un narrateur omniscient, connaissant donc ce qui se
passe en dehors de la scène racontée. La seconde est un jugement du narrateur sur le personnage et plus
précisément sur sa manière de penser: « Bêtement » l.16.
Un seul des débuts de roman est raconté par un narrateur personnage : c’est celui de L’Étranger de
Camus. Le texte est à la première personne du singulier comme le montre les multiples occurrences des
pronoms personnels « moi », « je » et « me » l. 2, 4,5,6 etc.. ainsi que les adjectifs possessifs « mon » l. 2, 3,
« ma » l. 6, 11.. On peut penser, d’après cette première page, qu’il s’agit du personnage principal puisque nul
autre ne semble important.
Le choix d’un narrateur extérieur au récit et d’un narrateur personnage influe sur la lecture : sans doute
est-il plus facile de s’identifier au personnage qui dit « je », il se crée une proximité avec le lecteur plus
importante que dans un récit à la troisième personne. Cependant cela restreint le champ des informations sur
les personnages, les lieux, l’intrigue…
Mais l’accès à l’intimité des personnages peut se faire d’une autre manière : le
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