Conseils pour l’épreuve orale pour la Lettre à Ménécée

Conseils pour l’épreuve orale pour la Lettre à Ménécée

CONSEILS POUR L’ORAL DE PHILOSOPHIE LETTRE A MENECEE l’examinateur n’est pas là pour mettre l’élève en difficulté mais simplement pour voir s’il a le niveau pour poursuivre les études et s’il a préparé les textes. D’abord, petite révision pour la méthode : tout se joue sur la préparation au brouillon 20 minutes de préparation au brouillon 20 minutes de passage oral avec peut-être entretien à la suite (questions sur le texte pour repréciser certains points) bien structurer le brouillon : n’écrire que sur le recto de la feuille et numéroter chaque feuille. il faut faire une intro, un développement, une conclusion prendre une montre Le but est d’expliquer CE texte et non la philosophie d’Epicure dans son ensemble... donc il ne s’agit pas du tout de réciter tout ce que l’on sait sur la Lettre à Ménécée, il faut faire le tri et ne réutiliser que ce qui est utile pour expliquer CE passage que l’examinateur a choisi. Ne jamais demander sa note... Ni le passage sur lequel on voudrait tomber... Etapes de l’INTRODUCTION : A- Situer le passage : 5 grandes parties dans la lettre : 1- Epicure expose le but de la philosophie : le but de la philo est de nous rendre heureux. La philo est conçue comme une médecine de l’âme (parvenir à l’absence de trouble du corps -« aponie » en grec- et de l’âme -« ataraxie » en grec-). Le but de la vie est donc le BONHEUR ; c’est donc une philo « eudémoniste ». Mais pour l’atteindre, il faut savoir comment AGIR ! 11 va falloir prendre quelques habitudes.. . Pour Epicure, il y a quatre remèdes pour « prendre soin de son âme » (on file la métaphore de la médecine). Il expose aussitôt ces quatre remèdes : 2- Premier remède : ne pas craindre les dieux, 3- deuxième remède : ne pas craindre la mort. 4- Troisième et Quatrième remèdes : se dire que le bonheur est facile à obtenir et la douleur facile à fuir en faisant un tri parmi ses désirs.. bien distinguer : a- les désirs naturels et nécessaires : boire de l’eau quand on a soif et manger du pain quand on a faim / b- les désirs naturels mais non nécessaires : : manger une langouste, boire du vin, boire quand on n’a pas soif... / c- les désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires : les désirs vains, inutiles, qui rendent malheureux car ils ne peuvent se réaliser : vouloir être immortel, vouloir la renommée, la gloire, vouloir la faveur des dieux.. .) Pour être heureux, il faudra s’habituer à ne désirer que la première catégorie : les désirs naturels et nécessaires, ainsi, non seulement, le manque qui fait souffrir sera facile à combler, on ne manquera de rien, donc on ne souffrira pas, et en plus, on sera encore plus comblé lorsqu’on disposera exceptionnellement de ce qui dépasse notre désir (si on m’offre une langouste). 5¬ Conclusion : Nul ne sera plus heureux que celui qui réussit à s’habituer à se contenter de satisfaire ses désirs naturels et nécessaires, et qui modifiera sa conception du monde en éliminant la superstition, et les fausses croyances sur la mort, bref, celui qui parviendra à concevoir que son destin dépend de lui. D’où le dernier paragraphe sur la place de la liberté : ni déterminisme, ni liberté absolue. Mais notre bonheur dépend en grande partie de nous. (il n’y a pas de destin ni de dieux qui prévoient notre vie, mais il y a quand même des choses qui ne dépendent pas de nous : accident, maladie... ; seulement, il faut se dire qu’elles sont purement circonstancielles). Pour situer le passage, il faut récapituler ce qu’Epicure a fait avant le morceau choisi

B- Présenter le THEME du passage : (« ce texte traite de » ... du but de la philosophie, de la mort, de la croyance aux dieux, du tri des désirs, de la

...