Commentaire sur le chapitre 30 du conte philosophique Candide de Voltaire
Recherche de Documents : Commentaire sur le chapitre 30 du conte philosophique Candide de Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Mars 2014 • 754 Mots (4 Pages) • 1 095 Vues
Chapitre 30 Candide :
Structure :
-Deux §, de longueur à peu près égale, et avec des parallléismes ; Structure identique : récit, puis un discours de Pangloss, réponse au discours. Elments de parallélisme : "il faut cultiver notre jardin", repris deux fois
Des différences : Dans le premier , le discours l'emporte : trois locuteurs, discours assez long de Candide et Martin, longue tirade de Pangloss. Dans le second, c'est le récit qui domine : deux locuteurs seulement, discours moins long de Pangloss, et le dernier mot revient l'action.
La deuxieme partie du chapitre à deux paragraphes : la première partie est surtout occupée par le discours pompeux – et un peu convenu – de Pangloss sur la fragilité des « grandeurs » humaines, jugées « fort dangereuses », tirade interrompue brièvement par Candide et par Martin, prônant la nécessité du travail ; par sa structure, la seconde est le pendant de la première : récit des activités des personnages suite à la réflexion de Candide, long discours de Pangloss et deuxième interruption de Candide. Il s’agit dans cette deuxième partie plus de présenter un nouvel ordre que de raconter. La parole de Pangloss prédomine quantitativement, mais le mot de la fin est laissé à Candide qui, ayant perdu son innocence et étant parvenu à maturité, peut enfin imposer silence à son ancien maître.
Les deux paragraphes sont construits de manière symétrique (récit + discours de Pangloss + interruption de Candide) mais le deuxième présente un nouvel ordre des choses : alors que Pangloss se répète. Candide n'écoute plus, il prend la parole (3 discours directs), il est actif. Inversion du rapport maître/ élève.
d'expressions affirmatives de candide
pang : Il entame ensuite un raisonnement toujours aussi absurde, en apparence philosophique, et montre encore sa manie de l’optimisme et du providentialisme : long discours en une seule phrase qui se veut une justification de tout ce qui est arrivé à Candide ; mais l’absurdité de ce raisonnement et son caractère ridicule sont mis en relief par la disproportion, à l’intérieur de la phrase, entre les quatre hypothèses et la principale très courte qui présente une action dérisoire : « vous ne mangeriez pas ici des cédrats confits et des pistaches » par rapport aux malheurs évoqués et qui sont arrivés par hasard à Candide.
Lexique :
• Candide fait fonctionner la métairie : « Toute la petite société entra dans ce louable dessein » ; l’adjectif démonstratif mélioratif assure le lien entre la formule de Candide et le fonctionnement de la communauté.
• Champ lexical de la réussite : « louable ; talent ; excellent »
• Sa longue tirade sur le thème conventionnel de la fragilité des grandeurs royales apparaît comme un discours redondant : l’énumération historico-biblique sous forme de litanie chronologique devient burlesque par son importance (parodie biblique du Livre des Rois). Pangloss n’a rien compris à la consigne du derviche : « Te taire ».
• son vocabulaire relève de la maturité
• Cunégonde : toujours liée à l'idée de nourriture
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