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« Aurore » Du Livre III Friedrich Nietzsche

Note de Recherches : « Aurore » Du Livre III Friedrich Nietzsche. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  4 Mars 2013  •  951 Mots (4 Pages)  •  1 564 Vues

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Friedrich Nietzsche est un philosophe Allemand du 19ème siècle, il a écrit un texte « Aurore » du livre III. Le sujet de ce texte porte sur le travail et son sens pour l’être humain, c’est-à-dire la glorification du travail faite par la société. Nietzsche ne fait pas une critique du travail mais il remet en compte l’importance qui lui est portée et affirme que c’est la sécurité que recherchent les individus dans le travail.

Ce texte n’est donc pas une critique du travail mais de sa glorification, en d’autres mots, l’idée selon laquelle, le travail serait une valeur supérieure, la valeur qui permet à l’homme d’exister personnellement et collectivement. L’homme s’épuise et ne s’épanouit pas dans son travail car les conditions de l’époque étaient très pénibles, le texte nous le montre bien en montrant cette pénibilité qui ruine la possibilité pour l’individu de s’extraire de la fatigue qu’impose le travail. Le texte met en évidence l’importance du travail et considère qu’il est le moyen pour l’humanité de se dépasser. Nietzsche utile un vocabulaire de type religieux comme par exemple « bénédiction du travail » (ligne 1) ou encore « louanges » (ligne 2), on peut penser qu’il emploi ces termes avec ironie car le vocabulaire religieux connote le côté positif du travail alors que religieusement, le travail est une sanction de Dieu pour Adam et Eve.

Ici l’auteur de contredit pas un discourt mais il analyse ses « arrière-pensées » (ligne2) pour le critiquer. Ce qui est la base de la valorisation du travail pour lui est « la peur de tout ce qui est individuel ». En quoi le travail est-il un moyen de lutter contre ce qui est individuel ?

Par le mécanisme de sa division, le travail insère l’individu dans un système d’interdépendance sociale, il est intégré dans la société et il contribue à la construction de celle-ci. Le travail permet donc à l’individu de rechercher l’intérêt collectif et moins son intérêt personnel. En effet, a cette époque, le travail peut obliger l’individu a se soumettre « au dure labeur du matin au soir » (ligne4) ; il possède un poste de surveillance et de canalisation des individus et de ses désirs qui peuvent a tout moment venir perturber l’ordre social, il rempli une fonction « de police » qui soumet, épuise et empêche de laisser divaguer l’esprit des travailleurs a d’autres buts que ceux imposés par la société. Le travail apparait alors pour Nietzsche comme la « meilleure des police » (ligne 5) qui voit dans le travail quelque chose qui peut affaiblir l’homme, selon l’auteur, le travail étouffe notre raison, nos désirs et supprime notre « gout de l’indépendance » (ligne 6), il nous soumet toute notre vie à suivre les contraintes sociales et tient « les hommes en bride » (ligne 5).

Par la travail, l’énergie individuelle n’est plus utilisée à but personnel mais orienté vers un logique productiviste, il devient l’outil du profit. Nietzsche montre que le travail peut aller à l’encontre du développement de notre raison, il nous abruti et nous empêche d’accéder à une réflexion originale et personnelle, il étouffe notre désir en nous imposant une discipline, en conditionnant notre manière de vivre comme par exemple dans le film « Les temps modernes », il nous enlève le gout de l’indépendance car il nous place dans la

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