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Aristote Et L'amitié: l'amitié est-elle la seule forme sincère permettant de connaître autrui ?

Fiche : Aristote Et L'amitié: l'amitié est-elle la seule forme sincère permettant de connaître autrui ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Novembre 2013  •  Fiche  •  836 Mots (4 Pages)  •  1 173 Vues

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» Aristote.

En effet, L'amitié est une clé nous permettant d'accéder à autrui et à le connaître. Mais, l'amitié est-elle la forme privilégiée de la connaissance d'autrui ? Autrement dit, l'amitié est-elle la seule forme sincère permettant de connaître autrui ?

Nous verrons que même si l'amitié nous permet d'entrevoir autrui de manière sincère et privilégiée, elle ne demeure pas pour autant comme la seule possibilité de connaître son semblable. En effet, il en a d'autres.

Du latin «amicitia », et du grec « philia », l'amitié est avant tout un lien de sympathie et d'affection entre deux personnes, qui ne repose ni sur l'attrait sexuel, ni sur la parenté.

Selon Aristote, une « amitié parfaite » repose sur trois caractères spécifiques. Tout d'abord, elle est une vertu, elle n'est ni une puissance, ni une passion, mais une disposition permanente acquise par habitude et entretenue activement.

L'amitié allie gentillesse et générosité. En effet, dans une relation liée d'amitié, un individu fait preuve d'amabilité à travers des gestes et paroles douces procurant réconfort et soutient à l'autre. Tout cela dans une optique désintéressée à aimer et à se consacrer aux autres. Ces traits de caractère sont justement et souvent ce qui déclenche le début d'une amitié. En outre, c'est ce qui incite, de manière inconsciente, autrui à s'ouvrir petit à petit et enfin à se confier.

Ainsi, l'amitié donne l'accès à autrui et à ses plus secrètes pensées. De ce fait, des individus initialement distant se rapprochent l'un de l'autre et subséquemment, partagent un lien unique et fort les unissant et leur permettant d'apprendre sur l'autre, de connaître autrui et par surcroit d'en apprendre sur soi. Car, en réalité, lorsque l'on évoque autrui on ne vise pas seulement les autres en général mais encore celui qui est en face de moi, qui, extérieurement et de manière distinct, diffère de moi et qui, toutefois, me ressemble. De la sorte, on pourrait dire qu'autrui est un autre moi car il possède les caractères de l'autre et du même. Souvent, on se reconnaît dans autrui et on accepte chez lui ce qu'on a du mal à accepter chez soi. On fait plus facilement acte de tolérance en adoptant ses qualités et défauts et en supportant son caractère. Par ailleurs, dans cette amitié l'autre doit être aimé pour lui-même et non plus pour les bénéfices qu'il peut tirer de cette amitié.

Qui plus est, un ami vous comprend sans vous juger et vous donne des conseils pour votre propre intérêt. Assurément, c'est pour cela que l'amitié permet de se libérer de pensées qui nous obsèdent. Cette relation apparaît comme très mystérieuse car même les amis entre eux ont du mal à la décrire tellement elle est proche d'une communion des âmes. Ils ne deviennent plus qu'un pour savoir ce que l'autre pense. A l'exemple de quoi, Aristote a dit qu'  « un ami est un autre soi-même » en d'autres termes, l'ami serait un véritable double du moi, un jumeau agissant avec le plus de sincérité possible.

Certes,

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