Écrit personnel - description d'une journée particulière
Fiche de lecture : Écrit personnel - description d'une journée particulière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar plopman • 17 Mars 2014 • Fiche de lecture • 840 Mots (4 Pages) • 640 Vues
l est 8 heures lorsque je me lève après une bonne nuit de sommeil. Comme d’habitude, j’enfile ma robe de chambre je sors de mon lit que je fais juste avant de quitter la pièce. Tout à coup, un bruit venant de l’entrée attire mon attention : on dirait des pleurs étouffés. Lorsque j’ouvre la porte d’entrée de l’appartement qu’elle n’est pas ma surprise en découvrant un couffin sur le paillasson.
Cette découverte est à la fois effrayante et formidable : je rêve d’avoir un enfant depuis tellement longtemps mais malgré tous mes efforts, à 30 ans, je n’ai toujours pas trouvé l’âme sœur. Que dois-je faire ? Appeler la police tout de suite ou attendre un peu pour voir si quelqu’un va venir récupérer l’enfant ? Je décide d’emmener le bébé avec moi pendant que je prends mon petit déjeuner : j’aurais peut-être une meilleure idée une fois l’estomac rempli. Entre temps, le bébé ne pleure plus mais je ne sais même pas si c’est un garçon ou une fille.
Je pose le couffin sur le canapé et soulève la couverture qui protège l’enfant. A première vue, le bébé doit être une fille : elle porte un pyjama rose sur lequel est dessiné un petit lapin blanc. Une enveloppe attire mon attention : elle est dissimulée derrière un doudou. Puisque la petite semble dormir, j’ouvre cette enveloppe. A l’intérieur, je découvre une photo d’Annes Geddes au dos de laquelle je peux lire : « Prenez soin d’elle, sa mère est morte en la mettant au monde, il y a deux jours. Je suis en situation irrégulière et je ne pourrais pas subvenir à ses besoins. Elle n’a pas de prénom c’était trop difficile de choisir sans sa mère. ». Apparemment, c’est le père de l’enfant qui l’a déposé devant mon appartement mais pourquoi moi ? Qui est cet homme inconnu qui semble si fragile ?
Tout compte fait, ces événements m’ont coupé l’appétit mais la petite ne va sûrement pas tarder à me réclamer à manger. Aussi, je m’habille rapidement afin d’aller le supermarché et la pharmacie : il faut que j’achète tout le nécessaire pour m’occuper d’un nourrisson (biberons, couches, lait en poudre, petit lit, poussette, …). Malgré tout, une question me taraude : faut-il que je me rende au commissariat ? Ce n’est pas tous les jours que l’on découvre un bébé devant sa porte tout de même ! De ce fait, après avoir longuement hésité, je décide d’attendre un peu au cas où le papa de bébé reviendrait le chercher dans les prochains jours : on ne sait jamais, je ne voudrais pas briser une famille déjà en difficultés.
Une heure, c’est déjà écoulée depuis que j’ai découvert la petite quand je pars enfin faire mes achats : heureusement pour l’instant, elle dort paisiblement. Tout de même, elle a un sacré caractère : elle se retrouve seule dans un couffin et elle n’est pas plus apeurée que cela alors qu’elle n’a que deux jours ! Je commence par le supermarché où je passerais facilement inaperçue avec un bébé dans mes bras. Par contre mon cadi est rempli : poussette canne où l’on peut adapter un siège-auto, un lit parapluie, un transat, des couches, des lingettes, des biberons, une tétine (on ne sait jamais), un doudou, … Lorsqu’il est plein, je me résigne au fait que je ne pourrais jamais tout acheter en une seule fois même si j’ai la chance d’avoir une grande voiture
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