PHI2015
Analyse sectorielle : PHI2015. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar shevyg93 • 6 Décembre 2019 • Analyse sectorielle • 1 368 Mots (6 Pages) • 1 112 Vues
Question 1 : Faire une évaluation de la crise que traverse la revue à partir de cette grille générale
Le problème que nous rencontrons dans « Le roman de la rédactrice en chef » se trouve dans la Fondation de l’Institut des sciences sociales du Québec (FISSQ). Le président de cette fondation se nomme Marcel Larocque, un homme assez jovial qui sait saisir des bonnes opportunités. Béatrice Desmarais, une graphiste qui est motivée, soigneuse et créative, tombe sur ce problème à la fin d’une rencontre avec Mr. Larocque. Béatrice vient de finir une présentation (qu’elle trouve super d’ailleurs), quand Mr. Larocque lui passe quelque chose en lui demandant « Que pensez vous de cela? »
Ce « quelque chose » que Mr. Larocque lui fourre dans les mains est un exemplaire de la revue que la FISSQ publie tous les trois ou quatre mois. Pour chaque publication, les auteurs envoient leurs articles à l’imprimeur, celui ci s’occupe ensuite de la mise en page et imprime 3000 copies. Certaines copies sont ensuite envoyées aux membres de la fondation tandis que d’autres copies peuvent s’acheter au comptoir d’entrée.
En jetant un coup d’œil, Béatrice voit tout de suite que cette revue est médiocre au mieux. Les photos sont en noirs et blanc, la mise en page des textes est très mal faite, les titres n’ont aucune allure, les dessins sont infantiles…bref selon Béatrice, notre graphiste bien perfectionniste, la revue se trouve dans de mauvais draps.
La revue se trouve négligée pour plusieurs raisons. D’abord il y a le manque de fonds. La production de cette revue se fait grâce à des cotisations et une subvention. Il n’y a pas assez d’argent pour pouvoir payer les auteurs, donc leur travail reflète cela. En conséquence, les articles ne sont pas toujours de la meilleure qualité. Ensuite il y a la cause technique. La FISSQ n’a pas les moyens « techniques » pour produire une revue qui plait à l’œil. C’est l’imprimeur qui s’occupe de la mise en page, les photos sont souvent rien de spécial etc. En conséquence, la revue n’attire pas les lecteurs. Il y a aussi les causes sociales et culturelles. Les auteurs de cette revue sont des scientifiques, la production d’une revue ne figure pas dans leurs listes d’atouts. Il y a aussi les causes administratives, il n’y a personne qui s’occupe de trouver de la publicité pour la revue. En conséquence, la revue n’a pas de revenues, car il n’y a pas de publicités.
En conclusion, il faut trouver une solution pour que la revue de la FISSQ soit plus intéressante, attirante et solide financièrement.
Question 2 : Analysez la proposition faite par Béatrice à Marcel :
Comme mentionné plus haut, la revue de la FISSQ a besoin qu’on lui donne du temps et de l’attention. Les articles ne sont pas très scintillants, parfois répétitif, les graphiques sont vieux jeux, et les publicités sont pratiquement inexistantes.
Béatrice, qui concocte une idée dans la tête, décide de se rendre à la fête d’inauguration de la nouvelle aile du bâtiment de la FISSQ, pour rencontrer « par chance », Mr. Larocque. C’est là que Béatrice propose s’occuper de la mise en page (travail que l’imprimeur assume en ce moment). Elle pense que pour le prix que charge l’imprimeur, elle peut faire mieux. Elle propose « assumer moi-même ce travail » car elle peut « faire mieux avec les mêmes ressources ». Béatrice pense qu’elle peut améliorer l’aspect visuel de la revue, tout en ne pas coutant un sous de plus à la FISSQ.
La contreproposition de Mr. Larocque vient quelques semaines plus tard. Il lui propose de s’occuper de toute la revue, de A à Z. Essentiellement, il lui propose d’être la rédactrice en chef de la revue. Mr. Larocque utilise des phrases comme « Nous souhaitons tous que le bulletin continue d’être publié » pour souligner l’importance de la revue. Il argumente aussi que si quelqu’un ne s’occupe pas de la revue en entier, il n’y aura plus de revue, donc plus de graphiste nécessaire. Il fait des pauses en parlant pour donner du poids à ce qu’il dit. Il lui explique que l’association du C.A. veut qu’elle s’occupe de toute la gestion. L’association veut que ca devienne son entière responsabilité.
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