Devoir sur l'éloge de la folie

Devoir de philosophie:

“Au reste ne fais-je pas sans cesse ma propre critique ? Une satire qui n’excepte aucun genre de vie ne s’en prend à nul homme en particulier, mais aux vices de tous”

         Une des critiques importantes de la folie c’est l'extrême facilité aux humains de croire en n’importe quelle théorie, superstition. C’est le sujet de la folie et de la critique cynique que nous allons aborder.

 Cette phrase suivante: “Au reste ne fais-je pas sans cesse ma propre critique ? Une satire qui n’excepte aucun genre de vie ne s’en prend à nul homme en particulier, mais aux vices de tous” est extrait de l’Eloge de la folie écrite en latin en 1508 et 1509 par Erasme (v. 1446-1536) de Rotterdam et elle fut imprimé pour la première fois en 1511 à Paris. La folie en philosophie signifie perdre tout sauf la raison, perdre l’accroche au monde qui nous entoure, du monde réel. Le délire paranoïaque, par exemple, peut être d’une formidable cohérence mais il est fermé sur lui-même au lieu d’ouvrir sur le monde. La critique cynique est un courant de pensés et/ou attitude philosophique qui pousse à exprimer des idées contraire à la norme sociale, c’est l’idée d’autosuffisance. Cette attitude a été créée par Antisthène disciple de Socrate dans l’antiquité vers 390 av. J.-C. et perpétuée par Diogène de Sinope, le disciple de Antisthène. Selon Diogène de Sinope il faut mener une vue aussi simple que possible détachée des règles sociales. Nous pouvons nous demander en quoi cette phrase est reliée aux principes de l’humanisme du XVI ème siècle. Premièrement nous étudierons cette volonté de l’humanisme de prendre l’antiquité comme modèle, puis la relation entre la critique cynique et l’humanisme et enfin la folie.

Erasme fait partie des humanistes du XVI ème siècle des Pays Bas. L’humanisme arrive pendant la Renaissance mais voit son essor au XVIème siècle. Ce qui change radicalement avec ce mouvement c’est le passage en la croyance religieuse à la croyance en l’Homme, l’être humain devient le centre des préoccupations. Cette nouvelle vision du monde à un impact sur l’écriture, la peinture, la sculpture, l’art tout simplement. Sa source émerge en Italie mais grâce aux correspondances entre humaniste et le développement des université et des grandes villes l’humanisme se répand. Le texte est donc raccord avec la période de l’humanisme, mais le plus important est de savoir si elle reflète les idées des humanistes. Rappelons de manière brève ce qu’est l’idée de ce mouvement. L’humanisme est un mouvement d’idées qui se culmine en Europe au XVI ème siècle. Il place au-dessus de tout les valeurs de la personne humaine et la dignité de l'individu. En tant que mouvement visant à renouer avec certaines valeurs de l’antiquité comme la critique, la liberté,la curiosité...etc. Pendant cette période l’homme à soif de savoir, à la quête de la maîtrise de diverses disciplines comme nécessaire au bon usage de ses facultés intellectuelles.

 Pourquoi prendre la période antique comme modèle? Le Moyen-Âge étant vu comme époque “barbare” on ne pouvait prendre exemple sur cette période, il va être donc choisi la période antique, car elle était vu comme nettement supérieur au Moyen-Age. Il y avait pour la période de la Renaissance un esthétisme dans la culture antique que ce soit dans les écrits ou dans les sculptures ou autres types d’art. La philosophie va donc être touchée par ce mouvement, on va reprendre les idées des philosophes de l’antiquité, comme Antisthène et Diogène de Sinope.

...