Travail d'éthique : l'euthanasie
Résumé : Travail d'éthique : l'euthanasie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar brr7.ziw • 6 Novembre 2022 • Résumé • 750 Mots (3 Pages) • 226 Vues
Travail de réflexion finale
Travail d’Éthique
Présenté à
M. Turgeon
École Louis-Riel
6 juin 2022
SUJET CHOISI : Euthanasie
A - POUR QUELLES RAISONS DEVRIONS-NOUS ÊTRE EN FAVEUR FACE À CETTE PROBLÉMATIQUE ?
- Premièrement, la pratique de l’euthanasie a comme but de mettre fin aux souffrances du patient ce qui est un principe éthique de bienfaisance. Il arrive parfois que nous ne parvenons pas à soulager les mourants de leur peine. Si nous comparons le refus et l’arrêt de traitement à l’euthanasie, ils mènent tous les deux au même résultat, qui est la mort. Donc, pourquoi criminaliser l’euthanasie ? La mort est parfois préférable à une vie remplie de souffrances physiques et psychiques intolérable. Ainsi l’euthanasie permettrait de rendre les derniers moments de l’individu moins difficile autant pour le patient que pour ses proches. En effet, il s’agirait de prendre en compte la souffrance mentale aussi, bien que physiquement la douleur s’avérerait insupportable, celle mentale est tout aussi insupportable, voir même pire que la douleur physique. De cette manière, le patient peut avoir le contrôle sur ces derniers jours et peut éviter de la souffrance inutile.
- Deuxièmement, l’euthanasie permettrait le respect des volontés du patient ainsi que de sa dignité. La dignité humaine est perdue une fois que les douleurs deviennent excessives. De plus, le principe de l’autonomie entre en rigueur dans le respect des volontés du patient, le patient est la seule personne capable de juger lorsque la vie devient trop lourde, il ne faudrait donc pas infligée une vie pitoyable lorsque le patient devrait être autonome et devrait prendre ses propres décisions en ce qui concerne sa vie ou mort. Ainsi d’une manière ou d’une autre, le patient pourrait décider par lui-même de commettre un suicide. Il est donc meilleur de pouvoir éviter une mort remplie de souffrance où l’individu se retire la vie de manière autonome et douloureuse. Bien que la dignité soit un concept subjectif, chaque individu devrait avoir la liberté de déterminer la qualité de fin de vie qu’il préfère selon son niveau de souffrance. Nous pouvons ainsi voir ce concept en tant que compassion et solidarité humaine. En effet, cela est déchirait de voir un individu dans une souffrance incontrôlable.
B - POUR QUELLES RAISONS DEVRIONS-NOUS ÊTRE EN DÉFAVEUR FACE À CETTE PROBLÉMATIQUE ?
- Premièrement, la vie est irréversible, une fois que nous quittons ce monde il n’y a pas de marche en arrière. Le choix d’un patient peut facilement être influencer par les personnes qui l’entourent. Il s’agirait de valoriser la vie et il pourrait toujours y avoir une possibilité afin que le patient puisse survivre même si ce sont seulement de très faibles possibilités, il ne faudrait donc pas tenir pour acquis cela. L’euthanasie pourrait aussi remettre en cause l’interdit du meurtre car après tout cela consiste à retirer la vie d’un individu. Cela peut aussi risquer la banalisation du geste de donner la mort.
- Deuxièmement, le patient est souvent facilement irrité lorsque sa santé se détériore donc il pourrait sentir qu’il est seulement un fardeau pour la société. Lorsqu’il est aussi vulnérable il faudrait l’encourager à se battre afin de surmonter cette épreuve et non baisser les bras. Malgré le fait qu’il y ait peu d’espoir il faudrait tout de même rester un minimum positif. Ainsi le patient pourrait être délirant et vouloir sa fin de vie pour d’autre motif, tel que les pressions morales, l’héritage, etc.
C - PRÉCISEZ VOTRE POSITION (FAVEUR OU DÉFAVEUR) EN EXPLIQUANT EN QUOI CELLE-CI FAVORISERAIT LE VIVRE ENSEMBLE (LE MIEUX-ÊTRE ET LE MIEUX-VIVRE COLLECTIF)
Selon moi, nous ne devrions pas avoir recours à l’euthanasie. En tant que société nous devrions se serrer les coudes et non décourager les plus vulnérables. Il est possible d’avoir des erreurs de jugement ainsi que l’incertitude médicale qui pourrait entrer en rigueur. De plus, il est possible de perdre toute confiance envers les médecins qui prennent soin de nous. Il est très compliqué d’encadrer de manière convenable la pratique de l’euthanasie. En tant que société, nous avons banni la peine de mort, ne serait-il pas le même principe ? De surcroit, plusieurs questions peuvent entrer en rigueur, tel que qui se chargera de prendre la décision si le patient est incapable de le faire lui-même ? Notre peuple québécois et canadien est reconnu partout dans le monde en tant que démocratie qui met de l’emphase sur la solidarité ainsi que l’égalité qui sont nos valeurs communes en tant que société. Ainsi, avec l’application de cette loi il faudrait tout autant prendre en compte les fondements de notre société.
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