Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
Dissertation : Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar manon_ch • 30 Janvier 2022 • Dissertation • 1 073 Mots (5 Pages) • 461 Vues
Philosophie
Pour une majorité de la population, nous sommes ce que nous avons conscience d’être. Autrement dit, notre conscience est plus forte que le corps, nous déciderions alors ce que nous sommes. Cependant, certains pensent le contraire. En effet, ils penseraient que nous ne décidons point nos qualités, nos défauts, la forme de notre visage, de notre corps… Mais alors, qui a raison ? Notre question sera donc la suivante : Suis-je ce que j’ai conscience d’être ? Grâce à celle-ci, 3 questions peuvent se poser en plus : Qui suis-je ? L’avoir aurait-il surpasser l’être ? Qu’est-ce que la conscience ? Nous allons répondre à cela en commençant par une réponse positive au sujet : je suis ce que j’ai conscience d’être. Ensuite nous verrons que non, je ne suis pas ce que j’ai conscience d’être. Enfin, nous expliquerons dans une synthèse qu’une réponse définitive au sujet est impossible, ou éphémère.
Je suis ce que j’ai conscience d’être. Mais tout d’abord, qu’est-ce que la conscience ? Nous pouvons dire simplement que la conscience est la petite voix dans notre tête, elle nous permet de réfléchir avant d’agir. Elle fait partie de nous, on pourrait même dire qu’elle est-ce « nous ». La conscience nous permet de ne pas céder aux premières impulsions comme nos émotions ou nos sentiments qui naissent dans notre corps. Grâce a cette conscience, il nous ai possible de résister à nos besoins comme la faim ou la soif. En effet, l’être humain pratique la grève de la faim pour faire entendre ses arguments. On peut considérer il y a plusieurs degrés de confiance : celle absolue chez le saint, résonner chez le sage, inexistante chez le fou. Après avoir expliqué ce qu’est la conscience, nous pourrions nous demander ce que signifie le je dans notre sujet. En effet l'utilisation de cette personne est un pouvoir qu’apparemment seul l'être humain possède. Il fait de nous une personne définie et consciente d'elle-même. Autrement dit, l'animal n'aurait pas de conscience car il n'utilise pas ce mot (à ce que l’on sache). Cependant, l'utilisation du jeu chez le jeune enfant est un travail compliqué. En effet, il vient assez tardivement, il est cependant irréversible. Nous pouvons alors dire que l'enfant, sans le pouvoir du je n'a pas de conscience. La conscience se développerait donc au fur et à mesure de la vie. Comme un dicton populaire le dit : « quand on veut, on peut ». Autrement dit, je suis ce que j'ai conscience d'être car je veux l'être ; nous sommes ce que nous voulons être. Cela revient à la citation de Descartes : « je pense donc je suis ». Dans cette phrase, on retrouve notre question : « je pense » revoit à la conscience tandis que « je suis » renvoie au « suis-je ». Cette citation de Descartes nous montre donc que nous sommes ce que nous avons conscience d'être.
Maintenant, nous allons voir que au contraire, nous ne sommes pas ce que nous avons conscience d'être. Tout d'abord, revenons sur notre définition de la conscience : la petite voix dans notre tête. Prenons un exemple simple et fréquent de la vie : nos pensées inattendues ; autrement dit, celle qui arrive dans notre tête sans que je les aie voulus. Ses pensées semblent sortir de nulle part et nous disons que c'est notre conscience qui les a amenés. Dans ce cas-là, notre conscience nous trompe. C'est alors que l'idée du « je » disparaît. La conscience pense et le « je » subis. Dans notre question principale, une opposition se marque donc : l'idée de la conscience est celle du « je ». Notre conscience pourrait alors avoir une interprétation différente de « moi », du « je ». Une autre question se pose, qui suis-je ? Pour avoir conscience de l'être que nous sommes, il faut se poser cette question. Nous sommes ce que nos parents, nos grands-parents ont été, ou en tout cas une partie. Nous sommes composés d'une partie de leurs gènes, c’est héréditaire. Je suis donc un mélange de tous mes ancêtres et je ne l'ai pas choisi. À la naissance, je n'ai pas choisi parmi une liste de propositions mon visage, mon corps, je n'ai pas eu conscience de tout cela. On se voit d'une certaine façon, avec un certain caractère, une certaine façon de penser. Pourtant, chaque individu que nous croisons dans la rue nous voit différemment. Prenons un exemple tout simple : quand on se regarde dans un miroir, notre reflet nous apparaît mais ce n'est pas comme cela que nos semblables nous regardent. En effet, le miroir nous montre une image de nous inversée. Dans cette situation, nous n'avons alors pas conscience de notre « vrai » visage, de ce que nous sommes réellement. Pour finir, nous n'avons pas conscience de nos qualités ni de nos défauts, certains nous sont inconnus. En effet, un couple « toxique » ne remarquent pas forcément qu'ils se font du mal entre eux, pourtant, leur entourage (amis, famille…) le voit très clairement. Ici, les 2 individus ne sont alors pas conscients de ce qu'ils sont vraiment.
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