L’homme et son rapport à la religion
Synthèse : L’homme et son rapport à la religion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marieletalala • 2 Février 2020 • Synthèse • 637 Mots (3 Pages) • 553 Vues
La culture : la religion
L’homme et son rapport à la religion
Définition
La religion désigne à la fois un ensemble de croyances communes qui unit l’assemblée des fidèles à une divinité, et l’ensemble des rites et cérémonies par lesquels s’établit la relation entre le croyant et le divin. Elle s’oppose à l’athéisme (refus de l’existence de Dieu) et à l’agnosticisme (attitude de celui qui ne se prononce pas sur l’existence de Dieu).
- La religion est un fait culturel et universel (pas de société connu sans religion). Il est l’un des ciments les plus puissants du lien social car il opère la transmission orale ou écrite des mythes fondateurs de l’identité collective.
- C’est également un fait fondamentalement humain : la religion est liée à la conscience que l’homme a de sa finitude. Par exemple, ce dernier est le seul être vivant à procéder à des cérémonies mortuaires. Même à la Préhistoire, on retrouve des traces de cultes que les hommes vouaient aux morts. En ce sens, l'homme semble donc être un animal religieux.
Pour Auguste Comte, l’état « théologique » est la première tentative de l’esprit humain pour expliquer les phénomènes de la nature. Cet état théologique s’est réalisé en trois temps :
- L’animisme affirme la présence de nombreux « esprits » dans la nature (en général pour désigner le culte qui serait voué aux pierres, au vent, au sable, à l’eau, aux arbres, au feu… par des peuples divers)
- Le polythéisme attribue à plusieurs dieux la responsabilité des événements.
- Le monothéisme conçoit un Dieu unique, créateur de tout et, dès lors, doté d’une puissance infinie.
Etymologie :
« religion »
- Verbe latin « religare », relier
Union des hommes avec puissances surnaturelles
Association des hommes entre eux
- Verbe « religere », rassembler ; rassembler
Réalité transcendante dont la valeur exige qu’on la recueille avec respect
c) Le sacré et le profane :
Toutes les attitudes religieuses semblent avoir en commun la distinction entre l’univers sacré et le monde profane. Emile Durkheim décrit cela comme étant « la forme élémentaire de la vie religieuse », c’est-à-dire l’élément constitutif de toute religion, ce qui définit et cimente la vie sociale :
Le sacré : le domaine ou l’ensemble des réalités (être, choses, lieux…) séparé du monde ordinaire dans lesquels se manifeste une puissance supérieure. Le sacré est ce qui met à distance, échappe à l’ordre du quotidien et qui implique respect absolu et précaution rituelle. Il s’agit d’une puissance mystérieuse qui fascine, attire et en même temps qui terrorise. Les forces qui s’y trouvent en jeu excédent les possibilités humaines. Le respect et la crainte du sacré impliquent un ensemble de devoirs exigeant l’obéissance du croyant
...