Le recours à l'inconscient autorise-t-il l'alibi de l'inconscience
Analyse sectorielle : Le recours à l'inconscient autorise-t-il l'alibi de l'inconscience. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar godwin96 • 23 Décembre 2014 • Analyse sectorielle • 941 Mots (4 Pages) • 4 089 Vues
Sujet 1: le recours à l'inconscient autorise-t-il l'alibi de l'inconscience?
Il existe, depuis tout temps, des phénomènes de la vie courante que l'homme n'a jamais réussi a s'expliquer. On compte parmis ces phénomènes les actes manqués, les lapsus, les crises d'hystérie et de folie... Autant d'actes auxquels nous sommes tous plus ou moins sujets chaque jour et qui sont très longtemps restés un mystère pour les scientifiques et les philosophes. Seul Freud et sa fameuse théorie de l'inconscient parvient à donner a ces phénomènes une explication rationnelle. Cet inconscient, selon Freud, serait la seule partie du moi que le moi lui-même ne métrise pas. Dès lors, plus qu'une question, un problème se pose: le retour à l'inconscient autorise-t-il l'alibi de l'inconscient? C'est à dire: la théorie Freudienne permet-elle de s'émanciper de la culpabilité de nos actes dits inconscients?
Pouvons nous, en invoquant un inconscient mystérieux et inaccessible nous dédouaner de toute responsabilités? Nous pourrons en premier lieu considérer que Freud nous affranchi de toute responsabilité mais nous démontrerons par la suite qu'inconscient ne signifie pas forcement inconscience; enfin, nous considérerons qu'il n'est pas si facile d'avoir recours à l'inconscient.
Un homme en apparence normal, entre dans une grande salle, les regards sont fixés sur lui, il avance, et va s'assoir. Malheureusement pour lui il est assi sur le banc des accusés. En effet, il s'avère qu'il aurait apparemment battu sa femme à mort sans qu'elle ai pour autant commis de crime qui pourrait justifier celui-ci. Les faits sont là, mais la défence semble confiante, en effet le plaidoyer est pret. N'ayant pas trouvé en premier lieu d'argument convainquant, la défence à fait passer à son patient un examen psychologique complet. Il s'avère que ce dernier à également été victime de coups durant son enfance et qu'inconsciemment il aurait emmagasiné un trop plein de violence, qui a explosé malgré lui des années plus tard. L'alibi de l'inconscience est invoqué.
C'est la un parfait exemple du système de l'inconscient Freudien. Selon l'éminent psychanalyste, le moi se découpe en trois instances. Le ça, où naissent les instincts primitifs, les désirs inavouables et les traumatismes profond. Si le ça est le noir, le surmoi est le blanc. En effet le surmoi résulte de la somme de l'idéal que nous visons à être, des interdits sociaux et de la morale. Il contient le ça, le refoule et explose dans l'inconscient. Le moi résulte du fragile équilibre entre le ça et la surmoi. Dans notre exemple, le surmoi de l'accusé aurait l'espace d'un infime mais fatal instant laissé le ça prendre le dessus, (et par conséquent l'inconscient) maitriser le moi. C'est dans cette mesure que l'on peut en effet concidérer que l'inconscient offre l'alibi de l'inconscience. Si l'on suit cette thèse, l'accusé peut-être jugé non coupable.
Ainsi, il est des cas où l'inconscient émancipe le moi de la résponsabilité qu'il aurait eut étant conscient. Mais il existe une autre façon de considérer l'inconscient.
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