La rêverie

Synthèse : La rêverie

La rêverie utile ou futile ? Jean Jacques Rousseau dans son autobiographie « Les rêveries du promeneur solitaire » de 1792, la rêverie lui permet de s’évader hors d’un monde attristant et corrompu. Charles Baudelaire dans son poème en prose « Les projets » de 1869 esquisse ses rêves et les conditions lui permettant de s’adonner à la rêverie. Frédéric Lenoir dans son essai philosophique « Du bonheur » de 2013 fait remarquer pourquoi il est bon de déconnecter dans des moments de rêverie. « Chutt » une affiche parue dans 20 minutes en 2014, suggère le besoin de s’isoler afin de se recentrer sur soi. Ainsi on se pose la question, qu’elle est la place de la rêverie dans un monde qui nous expose sans relâche à des stimuli extérieurs ? La rêverie comment et pourquoi ? Ainsi nous aborderons les conditions propices et défavorables à une immersion à la rêverie, nous développerons également l’intérêt de la rêverie.

Pour Jean Jacques Rousseau, il faut trouver un équilibre mental, qui se traduit par un équilibre entre calme et agitation, pour lui l’endroit n’est pas une condition primordiale à l’immersion si tant est qu’il soit calme. Charles Baudelaire le rejoint sur ce dernier point en affirmant que tout endroit peut nous appeler à la rêverie. Lenoir pence également qu’une bonne condition mental est nécessaire loin des sollicitations du monde extérieur. Dans l’affiche « CHUTT » il nous suggère un besoin d’isolement ce qui rejoint Lenoir et Rousseau dans leurs idées d’isolement des stimulations extérieurs afin de se recentré sur soi, dans le but d’être dans des conditions mental adéquates à la rêverie.

Rousseau nous fait remarquer que trop d’agitation est défavorable car cela rompt l’équilibre mentale en nous détournant, il estime qu’un repos absolu est contre productif également. Lenoir est en accord avec Rousseau, pour lui les sollicitations sans relâche du monde moderne favorise la dispersion mentale qui est un frein au recentrage sur soi même et au calme nécessaire. Lenoir dénonce un mode de vie moderne qui nous sollicite intensément, ce qui nous empêche de nous accorder des temps calme sans but précis. L’affiche « CHUTT » est en accord avec les auteurs et nous fait remarquer implicitement que trop d’agitation est défavorable à l’accession à la rêverie en nous montrant l’isolement créé par une bulle.

Rousseau trouve dans la rêverie un intérêt, car cela lui permet de s’évader du monde réel qu’il trouve corrompu. Baudelaire quand à lui exprime la jouissance que lui procure les instants de rêverie qui lui permette de voyager au grès de son imagination sans contrainte physique. Pour Lenoir l’intérêt de la rêverie est multiple, il estime qu’il est nécessaire au développement de l’imaginaire, il est aussi nécessaire afin de se relâcher mentalement, dans un monde toujours plus stressent.

Les auteurs s’accordent sur le fait qu’il est nécessaire de s’accorder des moments de vagabondage de l’esprit, afin de fortifier notre vie intérieur, cela est indispensable à la construction de soi.

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