La doctrine d’Epictète

-Epictète définit ce qui ne dépend pas de nous comme étant ce dont on ne doit pas se préoccuper. Par exemple, la richesse, la célébrité, l’avis des autres, le pouvoir sont des choses sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle et donc vouloir les changer apporte le malheur. C’est pourquoi on ne doit pas leur accorder de l’intérêt. Ceci est étranger à nous, faible, esclave et exposé aux obstacles. Au contraire, ce qui dépend de nous doit être le centre de notre attention pour atteindre bonheur et sagesse. Ce sur quoi nous pouvons avoir un contrôle dépend de nous. Cet ensemble, comprenant la pensée, le désir et le refus, est naturellement libre et ne connait ni obstacle, ni entrave.

L’auteur pose cette distinction comme une nécessité car il est primordial de la mettre en pratique pour pouvoir s’approcher du bonheur et de la sagesse et ainsi se préserver de tout ennui ou désagrément. A l’inverse, si on venait à confondre ce qui dépend de nous avec ce qui n’en dépend pas, on serait troublé, inquiet, ingrat et de mauvaise foi en accusant les autres ainsi que les dieux.

La doctrine d’Epictète est loin d’être une philosophie de la passivité, elle prodigue certains conseilles afin de subir le moins possible les événements qui nous affectent, et de rester le plus autonome possible en concentrant nos efforts sur les seuls domaines où nous avons la capacité d’être efficaces.

La volonté humaine est la base fondamentale de sa doctrine. Elle permet de contrôle ce qui dépend de nous. Il faut aussi que la volonté humaine adhère au destin, pour ne pas être déçu. De plus, la volonté permet de surmonter des coups du sort comme la maladie ou la souffrance, permettant alors à l’Homme d’avoir une liberté totale et donc un contrôle de soi-même.

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