L'homme de demain

Intro :

Qui aurait pu prévoir que dans ces 4,543 milliards d’années d’existence, notre planète qui abrite plus de 8,7 millions d’espèces en aurait une qui se démarquerait des autres ? Non pas par ses excellentes qualités de prédateur ou ses parures colorées, mais par son intelligence qui fait d'elle un être à part. Un jour, un homme qui utilisait un morceau de bois lui permit d’être le premier homme augmenté. C’est pour cela qu’il est important de définir la nature de l’homme pour déterminer s’il est d’origine surnaturelle et divine ou le produit d’une évolution aléatoire. Tout en répondant à cette question, est-il moralement convenable que l’homme atteigne l’état de post-humain dans un futur rapproché ? On traitera d’une part, dans ce texte, du pourquoi l’être humain est divin ou pas, et d’autre part, si le Trans humanisme est une bonne chose pour l’humanité ou non. Pour ma part, je considère que l’humain n’est pas d’origine divine et le trans-humanisme n’est pas une bonne chose. 

Développement :

Thèse : Partie 1.

Pour commencer, la nature de l’homme n’est pas divine puisqu’elle est le résultat d’une évolution aléatoire qui peut s’expliquer par la théorie d’évolution de Darwin. Selon ce dernier, le principe est que les espèces animales et végétales ont dû changer à un moment pour survivre. En s’adaptant aux différentes variations de l’environnement, seules les plus adaptés survivent et ont des descendants ; c’est la sélection naturelle. Donc, en sachant cela, l’être humain n’est qu’un primate ayant un ancêtre commun avec les grands singes qui se distingue par son intellect et un langage plus développé, sans oublier sa capacité à utiliser des outils complexes. Son cerveau lui a permis d’anticiper l’avenir, ce qui fait en sorte qu’il créa des outils pour chasser certains gibiers, a pu bâtir des abris pour survivre selon le climat et inventa des manières de faire qui se transmettent à la génération future par la suite. De plus, l’homme n’est pas si différent des animaux partageant avec eux beaucoup de similarités par ses comportements ou ses manières de faire. Par exemple, certains ethnologues ont remarqué que comme l’homme, certains animaux utilisaient des outils pour les aider à se nourrir. Un singe va utiliser une tige pour récupérer des termites ou des pierres pour casser des noix. Des mammifères marins sont munis d’un langage complexe performant pour communiquer entre eux par des sonars qui diffèrent d’un groupe d’individus à un autre. Comme les humains, selon l’environnement où ils vivent, ces espèces développent leur propre langage. Un orque de l’hémisphère nord ne comprend pas un orque du sud bien qu’ils soient de la même espèce.

Objection :

Toutefois, l’humain a une origine divine, car il ne peut être un accident aléatoire ou le produit d’interactions entre cellules. Il est originel et n’a pas d’autre congénère. Il fut créé par Dieu après les animaux comme la concrétisation de l’origine de la vie. Les hommes diffèrent des animaux parce qu’ils ont une âme et sont les seuls qui sont dotées d’une moralité qui les amènent à réfléchir sur leurs actes en se questionnant sur le bienfait d’une action. Les animaux n’ont aucun remord de massacrer un autre animal. L’humain est conscient de ses actes par le concept de repentance. Dieu créa des règles pour guider les hommes et les punit à l’aide de grands cataclysmes afin d'expliquer son désaccord comme un père qui punit ses enfants.

Réfutation :

Cependant, selon moi l’humain n’est pas divin puisqu’il y a eu d’autres espèces du genre qui vivaient avec lui comme les néandertaliens et Abilis qui côtoyaient nos ancêtres. Donc, d’affirmer que nous sommes uniques et divins est une idée fausse du fait que nous sommes les bénéficiaires de la capacité de survivre de nos ancêtres. Aucun créateur ni volonté y est pour quelque chose. Les interventions divines manifestées par des cataclysmes sont explicables par la géologie et l’étude des sols qui met en évidence des enchaînements de catastrophes dues à des changements climatiques des différentes périodes de notre planète. Cela a eu pour effet la prolifération du genre homo sapiens et nous aurions pu être des hommes lézards. Ce qui met en doute l’idée que nous avons une origine divine ou le plan d’un être divin, mais que nous sommes bien le résultat d’événements improbables.

Thèse

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