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Je veux et je construis

Commentaire de texte : Je veux et je construis. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  2 287 Mots (10 Pages)  •  4 345 Vues

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« Je veux et je construis »

Lors de l’ouverture des travaux, le Subl.°. Gr.°. M.°. demande au 1° Exellent Gardien :

« Et maintenant que faites-vous ? »

Celui-ci répond :

« Je veux et je construis »

Ce choix de sujet était évident pour moi tant il me paraissait simple au premier abord, mais au premier abord seulement tant j’ai passé de temps pour l’étudier, tant j’ai douté sur l’analyse, tant je me rends compte que plus j’avance et moins je sais.

Tel un Gr.°. M.°. Arch.°. qui se respecte je me trouve devant une feuille blanche à noircir.

Il faut que je me lance.

Je sais que le changement véritable commence à l’intérieur de chaque être qui a réussi à introduire en lui l’apaisement, l’ordre et l’harmonie, seuls capables de déclencher la dynamique d’un perfectionnement sans cesse grandissant.

Comparable à un champ de bataille, notre monde intérieur est le lieu d’une lutte perpétuelle entre nos tendances : nos élans généreux se heurtent à nos sentiments égoïstes, et nos pensées désintéressées à nos calculs sordides.

Seul celui qui s’améliore est porteur de véritables changements.

Tout homme dans sa sphère intime exécute ce travail et personne ne peut le faire à sa place, puisque son monde intérieur lui est propre et c’est là, en premier lieu, qu’il doit conquérir sa vérité.

Nul n’y accède que par la particularité d’un chemin.

Trois mots dans cette phrase : vouloir, construire et la 1° personne du singulier : je

Quand je dis je, je me pose comme une personne, une et identique dans le temps, source d'une pensée: comme un sujet conscient de son existence, comme auteur de ce que j'énonce, comme auteur de mes actions, capable de se constituer en citoyen. D'autre part, quand je dis je, je m'affirme comme pouvant être l'auteur d'un récit qui narre mon devenir dans le temps et par lequel je me structure.

Dire Je, n'implique-t- il pas de prendre conscience de soi ?

Le je c'est le sujet qui pense et qui veut.

On peut le considérer comme ce qui accompagne toutes nos pensées: sans lui, elles seraient inconscientes.

Autant dire que, en disant JE, le sujet s'affirme, il parle, il agit.

En effet l’homme a une conscience engluée dans le moi du passé, dans le moi des compromis, avec une éducation des préjugés, de fausses croyances, de rancunes peut-être. C’est le moi qui a tant à cacher d’erreurs parentales et personnelles.

Ce pronom « moi » symbolise l’esprit moule, conditionné par le collectif familial, culturel, ancestral. C’est le moi précédant la maturation d’un « je » qui s’individualise, se singularise.

Enfin libéré le « je suis » est objectif.

Et c’est alors que l’homme renaît, lequel n’est plus libre, il est Liberté, il n’est plus amoureux, il est Amour, lequel n’est plus pacifique, il est la Paix, la justesse, la voie. Cela n’est pas une utopie mais un idéal certes, bien lointain.

Mes ennemis intérieurs tels que l’égo, la jalousie, la haine, l’avidité me guettent. Je dois apprendre à connaître mon esprit, mes pensées. Je dois décider de ce que je veux rejeter et ce que je veux voir grandir. Par un effort constant, je peux éveiller et développer l’amour en moi et ainsi surmonter l’égo.

Voyageur, je me mets en route, j’ouvre une porte, je possède la clé, et je prends le risque d’aller.

Mais vers où, vers qui ?

Aller vers le chemin qui me fasse franchir, avec vous, chaque porte de la réflexion, porte du travail sur soi, porte de la volonté et porte de la création.

Gr M A , c’est la première fois que je parle en mon nom. Je suis, j’existe, mes FF et SS reconnaissent ma valeur, mon aptitude à être, à créer, à projeter. Cela révèle mon sens des responsabilités, ma volonté de progresser par l’action, mon discernement.

J’agis. Je suis motivée par le devoir.

Les degrés précédents m’ont permis d’accroître la construction de mon temple intérieur, je peux construire pour l’Humanité, à partir de ce que j’ai acquis.

Maître Secret, j’ai du vaincre l’ignorance, l’égoïsme, l’orgueil, c'est-à-dire mes propres défauts qui brisent tout évolution intérieure. Passé aussi l’esprit de vengeance, je peux commencer à édifier, à avancer encore un peu plus, continuer le développement de mon être à la recherche de la Vérité.

Je ne me contente plus de répéter ce que l’on m’a appris mais tente d’atteindre la création.

J’utilise ma propre raison et cela exige du courage, celui de se servir de mon propre entendement, de sortir de la tutelle des autres:

J’agis, je passe d'un projet à sa réalisation, ce qui signifie que je mets à exécution, ce qui m’inscris dans la durée, une durée dont je suis le maître et dans laquelle je me pose en m'imposant.

Cela suppose la mobilisation de l'intelligence pour mettre en accord ce que je connais et ce que je veux.

Je veux et je prends les précautions nécessaires selon mes connaissances acquises. La volonté est éclairée par l'intelligence et la connaissance.

Qu’est ce que veut dire « vouloir » ?

Pour essayer de faire comprendre ce que c’est que vouloir, nous disons à l’enfant « c’est désirer très fort » ! Cela voudrait dire que la volonté et le désir sont de même nature et qu’il y a entre eux qu’une différence de degré. Nous disons la même chose au sujet de la différence entre le désir et la passion. Certes, désir et volonté sont deux modes de conscience, mais n’y a-t-il pas pourtant entre eux des différences ?

On peut désirer sans aller jusqu’à vraiment vouloir. Mais pourrait-on vouloir sans désirer en même temps ? Une volonté qui ne porterait pas en elle un désir serait une chose très étrange. Qu’y a-t-il de plus dans la volonté qui ne se rencontre pas dans le désir ?

La volonté

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