Cours sur la conscience
Cours : Cours sur la conscience. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Patrick Patoche • 5 Décembre 2018 • Cours • 1 063 Mots (5 Pages) • 623 Vues
Séquence 3 : L’Homme se définit-il par la conscience ?
Définir quelque chose par une bactériostatique, c’est insoler cette caractéristique qui la définit et que n’ont pas les autres membres du groupe qu’on la distingue.
Ainsi isole-t-ont une différence spécifique qui caractérise cette chose ?
- Se définir par : genre / espèce / individu
Conscience :
° Conscience psychologique (« psychi » = esprit/âme en grec) = état de présence au monde : connaissance, perception permise/sensibilité, de ce qui se passe en moi/autour de moi.
- Conscience simple/immédiate (distingue état d’inconscience/de veille)
- Conscience de soi/réfléchie = conscience en miroir (être conscient d’être conscient d’être conscient de soi)
° Conscience morale : connaissance des normes, des valeurs qui guident l’action en termes de BIEN/MAL
Attention : pas des consciences différentes mais des degrés différents de conscience
I/ A
John LOCK → Empirisme → toute connaissance vient de l’expérience.
« L’esprit est au départ une table rase » → vierge de toute connaissance (empreinte)
Impressions sensibles à chaque expérience sensible.
[pic 1]
Se transforme avec l’habitude [pic 2]
Quelle expérience de l’homme ? Corps + âme
Pb = expérience de l’âme ?
→ Une forme d’explication de la conscience = conscience en soi
Fonde la notion de PERSONNE
En quoi peut on considérer que la conscience définit l’homme ?
« se considérer soi-même comme soi-même = se reconnaître.
Reconnaissance de soi : traversée de différents états et idées qui se rapporte à un même pôle qui est moi.
La conscience est inséparable de la pensée.
A partir du moment où l’homme fait usage de sa pensée alors ça implique le fait qu’il ai conscience de lui.
Propre de l’homme : le soi, la personne.
Que va apporter la conscience à l’homme ?
2e Texte : René DESCARTES, méditations métaphysiques, 1941
- 1e paragraphe → trouve qu’il manque de rigueur scientifique.
« Je pense donc je suis » →
doute radical
6j de méditations : dans tout l’ouvrage. Cet extrait de texte est le 2e jour de méditation de DESCARTES. Descartes est un homme prudent : devise → « larvatus prodeo » qui signifie « je m’avance masqué ».
On a une hypothèse : Il est impossible d’accéder à aucune vérité.
- 2e paragraphe
Le doute s’arrête devant l’impossibilité de penser l’inéxistance de toute chose. Je suis obligé d’admettre la réalité d’une chose : moi.
La preuve de cette existence : la pensée/conscience.
Il n’est pas possible d’envisager « je pense » et « je ne suis pas là pour penser »
- 3e paragraphe
La conscience définit ce que je suis = attributs de l’âme, 1e attribut de l’âme : la pensée.
Oui, l’homme se définit bien par la conscience, car celle-ci permet d’obtenir un discours sur soi et sur le monde selon une notion de ce qui est vrai.
L’expérience du « cogito » décrit la découverte d’une première vérité (« je pense donc je suis ») qui donne le critère de la vérité (= évidence).
Quelle statut la conscience confère-t-elle à l’homme ?
Quelqu’un qui est conscient n’a pas le même statut qu’un être qui n’a pas de conscience ou moins de conscience. La différence entre l’homme et l’animal est que l’animal n’a pas conscience de lui même. La nature de l’homme est d’être doté d’une conscience.
3e Texte : Emmanuel KANT, Anthropologie du point de vue pragmatique, 1798.
...