Alain, qu'est-ce qu'un inconscient?
Commentaire de texte : Alain, qu'est-ce qu'un inconscient?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar FireFoX981 • 6 Janvier 2019 • Commentaire de texte • 501 Mots (3 Pages) • 4 078 Vues
Texte de Alain : Qu’est-ce qu’un inconscient ?...
Alain aborde le sujet de conscient en exposant les caractéristiques de son contraire, le texte commence par une question rhétorique. La notion d’inconscient ne fait pas référence au concept Freudien. Elle fait référence à l’éclipse de l’inconscient
Dans cette première partie, Alain montre que la conscience morale découle de la conscience psychologique.
Il insiste sur le fait que l’inconscient refuse le doute « il ne se pose pas de question ». Il est pris dans des certitudes, l’inconscient ne remet pas en question le bien fondé de ses actions, de ses paroles.
Alain développe l’antinomie. La pensée exige un retrait du monde, un recueillement en soi même, c’est ce moment où l’inconscient ne fait qu’un avec son action, il est incapable de prendre une distance critique, du recul nécessaire pour se représenter lui-même, il agit avec vitesse.
L’inconscient ne connait que la temporalité du présent, le temps de l’action c’est le temps de l’urgence. Il ne peut pas revenir sur son passé pour l’examiner. Mais il ne peut pas non plus se projeter dans le futur. Pour se libérer sur les conséquences possibles, il est dans une fuite en avant. Il se fuit lui-même.
Il est dans une position d’objet et non pas de sujet. Il est incapable de se comprendre, Alain insiste, Il ne peut pas dire « moi ». Qu’est-ce que veut dire « moi » ? Dire « moi », c’est s’affirmer comme sujet. Ulysse réprimande son cœur et parvient à retrouver l’apaisement. C’est cette vertu morale dont l’inconscient est incapable. Cette capacité à exercer sa volonté, détermination. L’inconscient, c’est la figure de servitude, d’impuissance.
Il y a une opposition de structure, selon la deuxième partie, Alain s’attache à développer « en quoi la prise de conscience à des dimensions morales ? ». Il donne un mouvement moral qu’est la pensée. Alain oppose conscience à passion. Conscience devient synonyme de raison. Il veut mettre en évidence le caractère immoral de la passion et que la conscience exige une certaine vigilance vis-à-vis de soi-même. Les passionnés sont décrit comme « ceux qui ne sont point du tout pour eux-mêmes ». La conscience relève d’une vigilance permanent, elle indique une lutte avec une partie de soi-même, « se méfier de soi », « guetter en soi, l’erreur ou la faute ». Nous pouvons être un ennemie pour nous même.
Alain rappelle que l’étymologie de penser c’est peser. En quoi cela permet de juger les actes . Peser le pour et le contre. Elle permet une distance critique. Penser c’est évaluer la valeur de nos actions.Alain développe une image, la conscience est comparable à une chaine de points clairs. Que veut dire cette image ? Elle permet de lui rappeler son histoire et de rendre présent le souvenir. C’est la conscience qui unie les souvenirs dans une histoire. Les points clairs sont les souvenirs. Le passionné est privé de sa mémoire.
Enfin Alain conclue sur la dimension fondamentale des passions qui permet de nous affirmer comme sujet libre et responsable.
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