A quoi sert la philosophie ?

A QUOI SERT LA PHILOSOPHIE ?

Étymologiquement, la philosophie provient de deux termes dérivés du grec ancien : « philo » qui signifie « j’aime », et « Sophia » qui veut dire « sagesse ». Autrement dit, la philosophie signifie littéralement l’amour de la sagesse. La philosophie est donc une discipline qui a une aura prestigieuse. Pour beaucoup d’individus, faire de la philosophie n’a aucun intérêt réel et pratique. La philosophie est-elle inutile, ou, au contraire, la philosophie n’est-elle pas non seulement utile, mais même vitale pour l’être humain.

La philosophie peut paraitre inutile car quand on voit toutes ses opinions contradictoires se côtoyer depuis le début de la philosophie on ne sait plus ce qui est juste et ce qui est faux. Ce qui renforce cet aspect des choses, c’est que la notation en philosophie dépend souvent des avis personnels du correcteur. Ainsi de nombreuses personnes ont l’impression que la réussite en philosophie est plus liée au facteur « chance » qu’à l’efficacité réelle de leur effort pour soutenir telle ou telle thèse.

Cependant la philosophie est une recherche de la vérité, et chacun a sa propre vérité même les plus grands philosophes sont si personnels. La vérité n’est pas la même pour chacun serte mais cela nous permet de réfléchir sur la vérité des autres et de la comprendre. Les philosophes sont pris comme exemple car oui tous les individus ont une conscience, mais tous n’ont pas vraiment conscience de cette conscience. C’est pourquoi, le point de vue de ces philosophes est plus éclairant que celui de la plupart des individus. La vérité est donc perçue à travers eux mais cela n’empêche pas chacun de croire à sa propre vérité et de la développer.

La philosophie n’est donc pas inutile, elle est même nécessaire. Si nous avons un esprit, c’est pour nous en servir. Et ne pas philosopher, ce serait en être réduits à ne jamais se poser la question du sens de ses actes.

« TOUT CE QUE JE SAIS, C’EST QUE JE NE SAIS PAS »

SOCRATE

        Philosopher est une quête de la sagesse, une continuelle remise en question. Cette question de la connaissance et du savoir est universelle. De tout temps, on s’est posé la question de ce que l’on sait et de ce que l’on ne sait pas. L’affirmation de Socrate est apparemment un paradoxe. Je ne peux pas dire « je ne sais rien » car reconnaître qu’on ne sait rien, c’est savoir quelque chose. La connaissance est-elle un savoir encyclopédique par rapport auquel on doit rester humble et reconnaître son ignorance.

Le premier sens de « savoir » est « Appréhender par l'esprit, avoir la connaissance complète de, pouvoir affirmer l'existence de ». Savoir c’est donc posséder la connaissance de manière certaine et totale de quelque chose. Il n’y a pas de place au doute dans le fait de savoir. Lorsque l’on affirme « Je sais » on énonce une vérité qui ne donne pas de place à la remise en question. Savoir c’est être sûr. Socrate affirme donc que la seule chose dont il ait une connaissance complète et certaine est sa propre ignorance.

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