Quel intérêt avons-nous à être juste ?

L’opinion courante précise que la justice consiste à traiter tout le monde de la même façon. Les lois prescrivent le juste et proscrivent l’injuste. Les lois naturelles sont indépendantes des décisions humaines alors que les lois positives sont instituées par les législateurs. La justice peut donc s’opposer à notre intérêt.

Nous aurons à traiter du sujet suivant: « Quel intérêt avons nous a être justes ? »

Pour préciser l’enjeu du sujet, certains éléments restent à définir: le terme « intérêt » correspond à un élément qui va être avantageux pour soi. Enfin le terme « juste » correspond à ce qui est conforme à la règle, au droit.

Le sujet nous invite à réfléchir sur divers points et principalement sur les concessions que nous faisons par intérêt sont elle équilibrés par le bénéfice que nous recevons.

Si l’on part part du principe que nous avons un intérêt a suivre la justice, cependant cela engendre quelques difficultés car une loi peut être jugée injuste. Par conséquent, l’application des lois crée des injustices entre les citoyens.

Nous nous interrogeons donc sur les intérêts que nous avons lorsque nous agissons justement.

Dans un premier temps, nous étudierons que la justice rejoint l’intérêt puis dans un deuxième temps nous verrons que la justice se démarque de l’intérêt.

Dans un premier temps, nous étudierons que la justice rejoint l’intérêt.

Tout d’abord, nous avons intérêt à obéir aux normes de justice, afin de pouvoir bénéficier des avantages de la société. La justice est la base de la vie en société afin de vivre dans une égalité et une paix parfaite. En effet la justice suppose le respect de certaines loi qui attribue les mêmes droits et devoirs à tous les citoyens. D’autre part, la justice exige le respect de règles comme celle de la propriété. Or cette règle se révèle parfois nuisible. Nous le retrouvons dans le texte « traité de la nature humaine » de Hume. Dans ce texte Hume examine une objection à la thèse selon laquelle la justice irait dans le sens de l’intérêt public et privé. Selon lui, chacun reconnaîtra que dans l’ensemble la propriété est bénéfique et qu’elle permet la vie en société. Le philosophe pense qu’il ne faut pas avoir un pouvoir absolu avec une perte de justice pour préserver une société. La société nous donne donc des avantages qui ne sont pas naturels mais sociaux.

De plus, nous constatons que les individus ne respectent les lois que parce que qu’ils ont peur d’être punis et non par vertu ou par choix. Nous pouvons le remarquer avec Glaucon un sophiste grec et élève de Socrate. Il est persuadé qu’aucun être humain n’est juste pas choix. L’individu juste est un hypocrite qui porte un masque et le retire à la première occasion. Pour défendre sa thèse, Glaucon raconte à Socrate l’histoire du berger Gygès. Citoyen exemplaire et bon père de famille, Gygès trouve un jour un anneau qui le rend invisible. Des l’instant, ou il comprend qu’il ne risque plus d’être puni grâce a son invisibilité, Gygès se met à commettre sans cesse des injustices comme voler, tuer … Le brave Gygès devient alors un véritable malfaiteur. C’est pourquoi nous pouvons en conclure que sa fidélité à la justice et son respect du bien d’autrui n’étaient que par intérêt et non un choix sincère.

Enfin, notre intérêt d’être juste est la recherche du bonheur. En agissant de manière juste cela peut il nous procurer du bonheur ? Le bonheur est une vertu qui ramène à faire des choses bien ou moral. Nous le retrouvons dans le Gorgias de Platon. En effet Platon prend

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