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Interprétation d'un texte de philosophie

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Par   •  10 Janvier 2021  •  Compte rendu  •  962 Mots (4 Pages)  •  402 Vues

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Dans ce texte, Foucault associe le discours vrai à certaines périodes de l’histoire : pour lui, la vérité n’est pas la même à toute époque et dans toutes les sociétés. Il parle donc d’une nouvelle conception de la vérité, en Grèce, à partir VIe siècle av. J.C., en relation avec Platon et la nouvelle (L'APPARITION DE LA) philosophie.

-Avant le VIe siècle av. J.C., il y avait différentes formes de discours vrai, mais beaucoup était secondaires, un seul était “vrai” dans le sens fort et valorisé du mot. Tous les hommes de la cité grecque, donnaient de la valeur à ce discours, car il incitait au respect et à la terreur ; il y avait une forme de supériorité, puisque l’homme qui respecte quelque-chose, considère cette chose comme égale ou supérieure. Le discours vrai de cette époque, donne de l’importance à la personne qui s’exprime, il y a donc une aura religieuse, avec  (CERTAINES FIGURES SONT ENVELOPP2ES OU ENTOURÉES D'UNE AURA) une figure régnante et dominante : seuls certains membres de la société ont le droit de proférer le discours vrai, à travers des rituels, comme dans les religions de l’époque. Deux personnages qui ont le pouvoir de faire appel à cet art oratoire(EST-CE UN ART ORATOIRE ?), sont le juge et le prophète. Le juge rend la justice et distribue à chacun et à tous ce qui revient à chacun et à tous, alors que le prophète dit par avance ce qu’il (QUI) se produira. Ce dernier fait croire que l’avenir est déjà écrit et qu’on ne peut pas le changer, mais par la prophétie, le devin agit sur le futur : Foucault dit donc que l’avenir n’est pas tracé et qu’il pourrait être autre si le prophète dit autre chose. Pour l’auteur, la vielle figure de la vérité réside dans ce qu’est le discours vrai et ce qu’il fait, or le discours vrai est “l’être” du personnage qui parle et agit sur les hommes et le monde, alors que la nouvelle figure de la vérité, réside dans ce que dit le discours vrai.

-À partir du VIe siècle av. J.C., la vérité n’est plus ce qui accompagne un acte ritualisé comme dans le cas de la justice et de la prédiction. Pour être un discours vrai, il est nécessaire de décrire le réel à travers la vérité (QUE LE DISCOURS DÉCRIVE LE RÉEL) et représenter certains états de choses : la vérité devient donc une propriété fondamentale du discours. Si l’énoncé, à travers la vérité, décrit l’état des choses, alors c’est un discours vrai. En plus de cela (CE SONT DES CONDITIONS DE LA VÉRITÉ), l’énoncé doit avoir un sens et une forme. Le sens doit être explicite, on doit comprendre le discours : il devient donc essentiel. La forme peut être simple ou complexe, Aristote donne une explication de la forme simple d’un énoncé : un sujet et un attribut doivent être reliés à travers (PAR) le verbe être, (a est b), on peut décider si “a” est ou (N'EST) pas “b”. La proposition d’Aristote ne peut pas exister sans l’état de chose auquel on se réfère (ELLE EXISTE SANS LUI, MAIS ELLE N'EST VRAIE OU FAUSSE QU'EN RAPPORT À CETTE RÉfÉRENCE). Le rapport entre l’énoncé et l’objet admet deux seules réponses : que la proposition dise vrai ou qu’elle dise faux.

-Foucault dit dans son texte que “le sophiste est chassé”, ce qui veut dire que le sophiste va perdre la maitrise de la vérité. D’après l’auteur, selon le nouveau partage du vrai et du faux, le discours vrai n’est plus un discours précieux et désirable, dans la mesure où ce n’est plus un discours lié au pouvoir. Avant le VIe siècle av. J.C., la vérité était liée au pouvoir, et donc aux quelques élus de la société, qui avaient le droit de proférer le discours vrai : le pouvoir du juge et du prophète était un pouvoir politique, qui agissait sur la société. Le discours vrai était donc précieux et convoité. Après le VIe siècle av. J.C., la vérité devient indépendante du pouvoir politique. Pour décider si un énoncé est vrai, qui profère l’énoncé, n’est pas important : ce qui est important est sa véridicité ou non. Contrairement au sophiste, le philosophe désire l’énonciation adéquate, et non le pouvoir. Selon Platon, Éros incarne le désir de vérité, le désir qui pousse à aller toujours plus loin de (DANS) la recherche du vrai. Quand Éros arrive à ses fins et que le philosophe atteint la sagesse, il (EROS) laisse place à Philia, qui représente l’amour sur le mode du contentement de celui (QUI EST) au plus près de ce à quoi le philosophe (IL) aspirait. Dans la société, son rôle était de donner l'exemple de ce qu’il faut faire pour accéder à la maitrise du discours vrai et inviter ceux qui l’écoutaient à l’imiter. D’après Foucault, le sophiste est fortement lié à l’ancienne figure de la vérité, et il désire exercer un pouvoir sur ceux à qui il s’adresse. Pour lui, le discours correspond à un instrument de pouvoir : il vise à exercer la persuasion, à agir par le discours sur l’âme de ceux à qui il s’adresse, à orienter leurs pensées, leurs désirs et leur conduite. Avant le VIe siècle av. J.C., si le sophiste réussissait à persuader autrui de la vérité de son discours, alors celui-ci était vrai. On peut-dire qu’il enseignait la manière de faire usage du discours comme instrument de pouvoir sur les autres. Le sophiste est chassé du domaine de la maitrise de la vérité, au sens fort et valorisé du mot, et donc de la cité.

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