Humanisme dans : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes

C’est à une époque distincte de la nôtre où aura vécu Jean-Jacques Rousseau, ce qui aura grandement influencé ses écrits, entre autres dans son œuvre << Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes >>. En effet, Rousseau est né à une époque où l’humanisme prend peu à peu le dessus sur la pensée normative et sur les influences de l’Église, soit le siècle des lumières. Cette période est marquée par la lutte de savants contre les énormes inégalités de leur société monarchique. C’est suite à ce phénomène d’inégalités qu’un questionnement survient : quelle est la source des inégalités que l’on observe en société ? Certains pourraient penser que la source des inégalités en société est due au fait que s’assembler entre individus dépouillent l’homme de ses sentiments naturels. Au contraire, d’autres croient que les inégalités en société ont toujours eu lieu, vu que l’homme à l’état de nature serait un homme méchant, agressif, afin d’assurer sa survie.

Avant d’arrivé en société, l’homme était à un état de nature, soit un homme dispersé de ses semblables. Étant obligé d’assurer sa propre survie, indépendamment d’autrui, l’homme à l’état de nature se voit exclus ou très limité de tout contact à son espèce. Ainsi, en étant démuni de tout progrès dont l’homme de société ai acquis, l’homme de nature se retrouve qu’avec de très minimes inégalités, soit des inégalités physiques^[1], comme tout humain à la naissance. En se retrouvant seul, l’homme de nature agit donc en fonction de ses sentiments naturels, plutôt basé sur l’amour de soi et la pitié^[2]. Avec ses sentiments naturels, l’homme de nature ne peut être méchant puisqu’il n’a pas les capacités de différencier le bien du mal^[3]. En effet, en éprouvant de la pitié, l’homme de nature se démontre empathique à l’égard d’autrui et ressent également de la souffrance lorsqu’il voit son semblable souffrir. En ayant son sentiment d’amour de soi, l’homme de nature est autosuffisant^[4], c’est-à-dire qu’il ne dépend de personne que de lui-même afin d’assurer son bien-être, il n’a donc aucune raison qui le pousserait à vouloir dominer les autres ou de se soumettre à autrui. À l’état de nature, lorsqu’un homme voit un autre homme marchant avec un morceau de viande, celui-ci n’a aucune raison de vouloir l’attaquer afin de se procurer sa possession, puisqu’en ayant le même mode de vie, l’homme de nature sait qu’il peut facilement s’en procurer lui aussi^[5]. C’est grâce à ces sentiments naturels que les hommes de nature ne sont pas méchants et qu’il n’y a donc pas d’inégalités morales entre les individus puisque ceux-ci n’affirment pas leur puissance entre eux.

que Rousseau explique sa thèse : les inégalités entre les individus sont le fruit de la société et que l’homme de nature ne vit que très peu d’inégalités, soit des inégalités physiques.

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