Éduquer est-ce seulement intégrer l'enfant à la société ?
Dissertation : Éduquer est-ce seulement intégrer l'enfant à la société ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar galou14 • 3 Octobre 2022 • Dissertation • 2 202 Mots (9 Pages) • 468 Vues
Éduquer est-ce seulement intégrer l'enfant à la société ?
1. L'éducation a pour but d'intégrer l'enfant à la société.
2. Mais l’éducation, c’est aussi l’obliger à se pervertir D'un côté nous verrons que L'éducation a pour but d'intégrer l'enfant à la société.
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Mise en œuvre des moyens propres à assurer la formation et le développement d'un être humain ; moyens pour y parvenir.
État de vie collective; mode d'existence caractérisé par la vie en groupe; milieu dans lequel se développent la culture et la civilisation.
On dit souvent que la liberté, c'est de pouvoir faire ce que l'on veut, où on veut, sans aucune attache et que celle-ci repose essentiellement dans l'absence d'éducation qui conformerait les hommes et les priverait de liberté.
Cependant, en regardant le cas des enfants sauvages, on remarque que sans éducation, l'homme n'est au contraire pas libre, aussi bien intellectuellement que dans son comportement. il est ainsi essentiel d'être éduqué.
Imaginons que votre enfant dessine sur la porte de sa chambre : Vous avez le choix entre le disputer pour ne pas qu’il recommence ou l’encourager de manière à éveiller sa créativité, que feriez-vous ? Et bien l’éducation se veut différente de qui la donne et joue dans l’avenir qu’aura votre enfant. Mais l’éducation est-ce seulement l’intégrer l’enfant à la société ?
D’une part, nous verrons que l’éducation a pour but d’intégrer l’enfant à la société. Mais que d’un autre coté l’éducation oblige par ce procédé aussi à pervertir l’enfant et à le corrompre. Et enfin que malgré cela, tout n’est pas perdu et que l’enfant peut s’éveiller.
L'éducation a pour but d'intégrer l'enfant à la société et part de là améliorer la qualité de vie de l’enfant, une chance de sortir de la pauvreté.
L'homme est naturellement égoïste, intéressé par lui-même, il doit apprendre à vivre en société, et pour cela renoncer douloureusement à une part de son égoïsme. On trouve cet argument chez Thomas Hobbes. Selon Hobbes, en effet, "L'homme est un loup pour l'homme..." bien à un être sans scrupules si son éducation ne l'en a pas muni, poursuivant si besoin ses intérêts au détriment des autres. En effet, les hommes, abstraction faite de certaines différences indéniables mais mineures, sont naturellement égaux sur le plan physique et intellectuel.
Paradoxalement, cette égalité naturelle mène les hommes au conflit. En effet, il en découle une compétition pour les biens, une défiance mutuelle et un désir de gloire générateur de dissensions. L’état naturel de l’homme est donc un état de guerre permanente où la vie est sans cesse en danger, et où aucune entreprise prolongée ne peut être réalisée (agriculture, architecture, sciences, arts, etc.). C’est aussi un état de peur permanente. L’homme n’est pas pour autant moralement mauvais par nature. Cet état de guerre permanente est inévitable et légitime, car il est amené par le comportement rationnel des hommes cherchant à défendre leurs intérêts dans un monde dépourvu de loi. La vie de l’homme à l’état de nature est donc une vie bestiale et malheureuse.
L’éducation a dans l’objectif de le faire s’épanouir.
Favoriser l'épanouissement de la personnalité de l'enfant et le développement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de leurs potentialités. Inculquer à l'enfant le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, et des principes consacrés dans la Charte des Nations Unies. Mais aussi inculquer à l'enfant le respect de ses parents, de son identité, de sa langue et de ses valeurs culturelles, ainsi que le respect des valeurs nationales du pays dans lequel il vit, du pays duquel il peut être originaire et des civilisations différentes de la sienne. Préparer l'enfant à assumer les responsabilités de la vie dans une société libre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance, d'égalité entre les sexes et d'amitié entre tous les peuples et groupes ethniques, nationaux et religieux, et avec les personnes d'origine autochtone.
Mais l’éducation dans son procédé de mise en œuvre de moyens propres à assurer la formation et le développement de l’enfant dans la société le pervertit et le corrompt de ses valeurs naturelles.
L’homme naît naturellement bon, ainsi c’est la société et l’éducation qui le transforme en un homme mauvais.
Quand l’enfant commence à entrer en société, quand par exemple, il entre à l’école, fréquente d’autres enfants et, surtout, sous l’influence de ses maîtres. Il se compare aux autres, et se met alors à désirer ce que les autres possèdent, même s’il n’en a pas besoin. L’amour de soi dégénère alors en amour-propre : On trouve cet argument chez Jean Jacques Rousseau. Selon Rousseau, « L’homme est naturellement bon, la société le corrompt ». L’enfant aime une image sociale de soi, renvoyée par le regard d’autrui. Il devient avide de reconnaissance et d’applaudissement, envieux de la réussite des autres. Il lui arrive même de se réjouir de leurs échecs : la perversion de l’amour de soi en amour-propre conduit aussi à refouler toute pitié. Paradoxe de la socialisation : l’enfant devient égoïste et impitoyable envers autrui à mesure même qu’il devient plus dépendant de son regard, rival de ses semblables pour l’acquisition des biens et des privilèges dont il éprouve douloureusement le manque. Son imagination se développe : imaginant sans cesse ce qui lui manque, il ne sait plus se satisfaire de ce qu’il possède. L’insatisfaction s’accroit en même temps que le désir excède nos facultés. En effet, selon lui de manière analogue, les sociétés modernes dénaturent l’homme, car elles légalisent une concurrence impitoyable pour assurer sa position.
D’après
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