Manon Lescaut, Prévost

Intro :

Manon Lescaut est écrit de la main de Prévost, un homme à la vie romanesque qui débute en 1697, après des drames familiaux tel que la perte de ses sœurs et de sa mère il est envoyé chez les Jésuites et en 1726 il est ordonnée prêtre cependant il fuira cette vie et partira à Amsterdam, puis à Londres et ainsi de suite jusqu’en 1731 où il rencontrera Lencki Eckandt avec qui il aura une relation amoureuse qui le mènera à des problèmes financiers pour qu’au final il soit emprisonné en 1733 pour une durée inconnue. Il décèdera d’apoplexie en 1763 malgré différentes rumeurs. Prévost aura mené une vie d’aventurier mais aussi une vie très mystérieuse avec beaucoup de rumeurs autour de lui. Tant qu’à son œuvre, Manon Lescaut, elle est écrite en 1731 avant d’être interdit en 1734. L’histoire elle se passe entre 1712 et 1717 dans une période charnière car avant la mort en 1715 de Louis XIV, la fin de son règne était une période sombre, l’autorité du roi est sans limite et le pays connaît de nombreuses guerres, famines et toutes autres crises. La fin de son règne et le début de la régence marque une période de légèreté et d’insouciance. Nous nous situons dans la seconde partie du roman page 210 à 212, Des Grieux, Manon et son frère décide par vengeance et avarice vont tenter d’escroquer G … M….

Comment cette scène qu’on pourrait qualifier de théâtrale révèle-t-elle la nature manipulatrice mais aussi naïves des personnages ?

Nous verrons d’abord de la ligne 1 à 8 l’hypocrisie mise à l’œuvre puis ligne 8 à 15 les étapes du piège et les jeux d’acteurs et enfin ligne 16 à 22 les réjouissances peu méritées des amants.

Conclusion : Pour conclure on voit bien que cette scène est théâtrale de par les jeux de duperie qui sont mis en place ainsi que les déplacements des personnages. Cette scène est même presque comique puisque chaque personnage croit tromper l’autre dans le but d’obtenir ce que Des Grieux et G…M… désire tous deux ; Manon. La joie du triomphe des Héros n’est que temporaire, en effet la suite du roman dans laquelle ils seront punis permet au lecteur de rentrer dans l’aspect moralisateur de l’œuvre de Prévost.  

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