La politique étrangère et de sécurité de l’Union européenne (PESC)
Fiche : La politique étrangère et de sécurité de l’Union européenne (PESC). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dashcam987 • 22 Mars 2023 • Fiche • 2 600 Mots (11 Pages) • 268 Vues
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La politique étrangère et de sécurité de l’Union européenne
(PESC)
- Origines
- Absence du Traité de Rome
- Préoccupation des rencontres diplomatiques européennes après Seconde Guerre Mondiale
- Échec projet de communautés européennes (Plan Pleven (1950))
- Adoption du Rapport d’Avignon (Sommet européen de Luxembourg (1970)) — recommande la mise en place d’une coopération politique européenne.
- Rapport de Londres (1981) — recommande aux EM de se consulter préalablement et d’impliquer la Commission européenne sur les questions de politique étrangère.
- Institutionnalisation de la consultation entre diplomates des EM — Acte unique européen (1987)
- Concrétisation de la PESC (Traité de Maastricht (1992))
- Articles 21 et 24 du TUE
- Coopération intergouvernementale — règle de l’unanimité
- Objectifs
- Article 21 du TUE
- Sauvegarder valeurs communes / intérêts fondamentaux de l’UE
- Renforcer sécurité de l’UE
- Maintenir paix/ sécurité internationale
- Promouvoir coopération
- Article 24 TUE
- UE est compétente // PESC → tous les domaines de la politique étrangère + E des questions // sécurité de l’UE et définition progressive PESC possibilité ▹ PSDC
- Traité d’Amsterdam (1999)
- Institue haut représentant PESC
- Précise que l’UE — apte pour missions d’interventions à l’étranger
- Traité de Nice (2003)
- Mise en place COPS
- Extension majorité qualifiée ➢ unanimité
- Traité de Lisbonne (2009)
- Intégration de PESC dans politiques de l’UE
- Donne personnalité juridique à l’UE (acteur international)
- Instruments
- Position commune
- Coopération et concertation des EM ➤ position commune (questions internationales)
- Veiller conformité position national ▹ politique commune (guerre Ukraine)
- Domaines concernés :
- Lutte c/ terrorisme
- Isolement régimes violants les droits de l’Homme (Iran)
- Prévention de prolifération armes de destruction massive
- Soutien à la CPI
- Action commune
- Si objectifs peuvent être mieux réalisés par une action commune que par une action isolée d’un EM
- Domaines concernés :
- Lutte c/ dissémination armes légères et petits calibres
- Soutien — processus démocratisation
- Stratégie commune
- Résulte rapport du haut représentant (1999-2000)
- Acte politique important (décision au niveau du CE) indiquant les priorités de l’UE
- Vocation à renforce la visibilité et la cohérence de l’UE // un pays (Russie - Ukraine) / région (Méditerranée) / thème global
- Doit déboucher — mise en oeuvre de positions communes et actions communes adoptés à la majorité qualifiée
- Prise de décision
Prise de décision // PESC ➢ unanimité sauf certains décisions (Traité de Lisbonne — majorité qualifiée) :
- Action commune ou position commune de l’UE (art. 31 par. 2 et 5 TUE)
- Nomination représentant spécial (proposions du haut représentant)
- Accords internationaux (art. 37 TUE)
- Agence européenne de défense (art. 45 par. 2 TUE)
- Décisions — coopération structurée permanente (art. 46 par. 2 TFUE)
- Aide humanitaire (art. 214 par. 3 et 5 TFUE)
♢ majorité qualifiée (art. 238 TFUE et 16 TUE)
- au moins 15 /27 EM — vote favorable
- EM — vote forgeable = 65% de la population de l’UE
- Institutions
- Conseil européen (sommet des chefs États et gouvernements)
- Définition principes et orientations de l’UE y compris — PESC
- Adopte stratégies communes
- Intervient — questions ☞ défense
- Nomme haut représentant de la PESC (peut mette fin à son mandat)
- Conseil de l’UE (conseil des ministres)
- Met en oeuvre la PESC — adoption de positions communes et actions communes
- Arrête décisions nécessaires à mise en oeuvre de la PESC
- Se conforme aux orientations générales définies par le Conseil européen
- Commission
- Peut saisir le Conseil — questions // PESC
- Dispose d’un droit d’initiative (proposition d’un pacte européenne sur l’immigration)
- Associée aux travaux de la PESC (haut représentant — vice-président de la Commission)
- Parlement
- Tenu d’informé la PESC
- Formule recommandations au Conseil
- Engager aux débats // PESC + PSDC
- Peut adresser — questions / recommandations ➢ Conseil et Haut représentant de la PESC
- CJUE
- AUCUNE COMPÉTENCE // PESC (art. 24 TFUE et 275 TUE)
- Exception :
- Contrôle de légalité des mesures restrictives — UE // personnes physiques/ morales relavant d’un État tiers (Russie)
- Suivi de la PESC par les institutions européennes
- Haut représente de la PESC
- Créée par Traité d’Amsterdam (1999)
- Conduit la PESC avec les EM (art. 26 par. 3 TUE)
- Contribue à élaboration de la PESC
- Exécute PESC — mandataire du Conseil (affaires étrangères)
- Agit aussi pour la PSDC
- Nommé par Conseil européen (art. 18 TUE) pour cinq ans
- Missions :
- Représente UE à l’étranger (sauf cas traités techniques)
- Préside Conseil des affaires étrangères
- Vice-président de la Commission chargé des relations extérieurs
- Porte-parole de l’UE // questions internationales
- Dirige service européen pour l’action extérieure (SEAE)
- Coordination actes des représentants spéciaux de l’UE (RSUE)
- Nommés par Conseil — majorité qualifiée
- Promouvoir intérêts UE dans le monde (art. 33 TUE)
- RSUE // régions ou pays et / thématique
- Clause de solidarité et clause d’assistance mutuelle
- Clause d’assistance mutuelle (art. 42 par. 7 TUE)
- Si agression armée sur le territoire d'un autre EM
- Aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir
- Pas précision // nature de l’assistance (respect états neutres + UE organisation militaire)
- Pas formalisme juridique (décision du Conseil suffit)
- Implique déploiement armée européenne
- Pas de compétence spécifique pour l’UE // clause solidarité
- Chaque pays décide souverainement du type d’aide qu’il apporte ou s’il souhaite le faire.
- Clause solidarité (art. 222 TFUE)
- Si EM victime acte terroriste/ catastrophe naturelle ou d’origine humaine
- UE + EM — agissent conjointement
- UE peut disposer des instruments (y compris militaires) mis à sa disposition par EM
- Ne s’agit pas de faire la guerre M de prévenir la menace terroriste/ porter assistance à un EM — catastrophe naturelle/ humaine.
- Formalisme juridique :
- Demande des autorités publiques de l’État
- Conseil — décision oui ou non + modalités de mise en oeuvre
- Décision — proposition conjointe de Commission (sur moyens) et Haut représentant de la PESC
- Parlement européenne est informé (pas nécessaire qu’il intervienne car CE — États)
- Pas automatique — uniquement déclenchée < demande d’un EM affecté
- Politique de sécurité et défense commune (PSDC)
- Art. 42 par. 1 du TUE
- PSDC fait partie intégrante de la PESC
- Missions :
- Assurer maintien de la paix
- Prévention des conflits
- Renforcement de la sécurité international
- Exécution de la PSDC repose sur les capacités fournies par les EM
- Transfert (prévu par Traité d’Amsterdam (1997)) des compétences de l’UEO (dissoute en 2011) à la PSDC
- PESC ▶︎ PSDC — CE = statue à l’unanimité (même états neutres)
- Conséquence : UE dispose d’une capacité militaire autonome // gestion crises internationales — OTAN pas engagé en tant que tel.
- Quand ? Missions de PETERSBERG (art. 43 par. 1 TUE)
- Actions conjointes en matière de désarmement
- Missions humanitaires et évacuation des ressortissants
- Missions conseil et assistance en matière militaire
- Missions EUTM au Mali et Somalie
- Missions de prévention des conflits et maintins de la paix
- Mission de combat (gestion des crises/ imposition de la paix)
- Opérations de stabilisation après fin des conflits
- CE — organise de décision de déploiement de ces missions
- Haut représentant — veille à la coordination des aspects civils et militaires de ces missions (art. 43 par. 2 TUE)
- Coordination interinstitutionnelle - capacités militaires — UE = Conseil de l’UE // moyens civils = Commission européenne
- Carences de la PESC
Retard dans mise en oeuvre de la PESC = entrée en vigueur en 1993
- Nature sensible des questions de diplomatie et de défense (souveraineté)
- Crises internationales
- Difficulté de donner une dimension militaire à la PESC
- Guerre en Ukraine — renforcement de la place de l’OTAN dans la défense européenne (candidatures Finlande et Suède)
- Pourquoi ? Contraintes pesants sur l’action de l’UE
- Celles inscrites dans les traités
- Prise de décision à l’unanimité (PSCD)
- Longues négociations ➢ position/ action commune
- Exception. Art. 23 TUE : absentent° constructive — plus de souplesse dans la prise de décision
- Conflit israélo-palestinien — européens sont les principaux financiers des Palestiniens mais l’action européenne dans ce conflit est quasi nul. EU reste la puissance dominante (hard power) // UE qui reste le soft power.
- Invasion de l’Irak par les EU en 2003 — division // oui ou non légitimité de cette invasion — malgré menace de veto par France (Conseil de sécurité) — rien ➢ mauvaises relations entre France- EU + Irak < domination de l’Iran et Daesh.
- PESC et OTAN
- OTAN = organisation exclusivement de défense
- Art. 42 TUE — « PESC respecte les obligations découlants du Traité de l’Atlantique Nord pour certains EM qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l’OTAN et qu’elle est comptabilité à celui-ci ».
- OTAN = 21 EM/ 27 + EU et Canada
- Dominante européenne m EU inique directions à prendre
- Jacques DELORS (commissaire européenne) — inscription de la PSDC dans le Traité de Maastricht = « chef d’oeuvre d’hypocrisie »
- Divisions entre atlantistes (Danemark, Italie, Pays-bas)/ pro-Europe (France, Allemagne)/ neutres (Suisse) = absence de progrès et effectivité de la PSCD
- Possibilité de créer une coopération dans le domaine de la défense et de la sécurité — décision PESC 2017 (volontariat + champ limité)
- Accords de Berlin = partage de responsabilités // défense M pas de clarification rapports entre OTAN/ PSDC
sur
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