Économie droit, Contrôle d’analyse économique, managériale et juridique
TD : Économie droit, Contrôle d’analyse économique, managériale et juridique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bhuvnesh Rangloll • 17 Mai 2018 • TD • 1 245 Mots (5 Pages) • 644 Vues
Contrôle d’analyse économique, managériale et juridique DEVOIR 3 |
- Première partie – Exploitation des documents à caractère économique, juridique ou managérial
Question 1 :
Le développement durable se définit comme un concept visant à concilier les ressources par leur préservation avec l’objectif de croissance économique afin d’assurer la satisfaction des besoins des générations futures.
- Partie 1 – rôle des pouvoirs publics dans le processus de développement durable
La croissance économique produit des effets positifs sur notre environnement, l’amélioration des conditions de vie ou le progrès social en sont des exemples. Mais la croissance produit également des « externalités négatives », en effet la surexploitation conduisant la disparition de certaines ressources naturelles renouvelables (pêches intensives, déforestation) ou l’épuisement des ressources non renouvelables comme le pétrole sont caractéristiques de ces externalités négatives. Cette situation a fait réagir les pouvoirs publics qui ont multiplié les mesures pour intégrer les objectifs de développement durable grâce à une variété d’instruments. Par l’élaboration de réglementations, comme l’étiquetage des produits polluants ou la mise en place de mesures économiques comme les marchés de « droits à polluer » mais aussi par le développement de l’information vis-à-vis du consommateur, des producteurs et des distributeurs. Les impératifs de développement durable peuvent influencer le comportement des agents économiques, ménages et entreprises. Ces dernières ont de plus en plus conscience des avantages qu’elles peuvent retirer de l’intégration du développement durable dans leur stratégie.
- Partie 2 – développement durable et enjeux économiques
Le respect des impératifs du développement durable peut engendrer des contraintes pour l’entreprise car elle doit souscrire au respect de nouvelles normes environnementales. Ces règles peuvent avoir un coût élevé et l’entreprise peut alors être réfractaire à leurs applications (écotaxes, obligation de recyclage…). Cependant le développement durable est aussi source d’opportunités pour l’organisation. C’est effectivement le cas avec l’apparition de nouveaux marchés « porteurs » comme le marché des énergies renouvelables. Les incitations fiscales encourageant les éco-énergies sont autant de mesures qui permettent aux entreprises de bénéficier d’opportunités réelles en matière économique. Ces nouveaux marchés se développent très souvent avec l’aide des nouvelles technologies, ainsi la multiplicité des sites marchands rende accessibles l’information ou le produit au consommateur.
- Conclusion
La prise de conscience des impératifs du développement durable conduit les décideurs politiques à mettre en place de nouveaux outils de mesure au service du développement durable « l’empreinte écologique par exemple » et à créer de nouvelles institutions comme le ministère de l’écologie et du développement durable.
Question 2 :
La mise en place de normes et standards permettent la compatibilité des systèmes entre les différents secteurs d’activité, d’améliorer les échanges entre les acteurs économiques. Les normes peuvent également être imposées par les autorités publiques pour des raisons de sécurité, de santé et de préservation de l’environnement. Mettre en place des normes peut présenter un effort financier important pour l’entreprise et l’évaluation de leurs efficacités concrètes n’est pas toujours évidente en terme de rentabilité. Le coût financier peut expliquer que l’entreprise puisse être au départ, « frileuse » lorsqu’elle doit envisager la mise en place des normes.
Question 3 :
Pour analyser l’évolution du e-commerce, nous pouvons utiliser le graphique intitulé « évolution du chiffre d’affaires des sites de e-commerce en BtoB au Trimestre 1 de l’année 2007 ». Il s’agit d’un graphique tiré du Benchmark Group, de juillet 2007 ». Le graphique est un histogramme permettant de représenter l’évolution de l’utilisation du e-commerce durant le premier trimestre 2007. Les achats en BtoB enregistrent une croissance de 28 % au cours du premier trimestre 2007. La plus forte croissance apparaît notamment dans le domaine des équipements ou des fournitures industrielles (40 %), tandis que le secteur de l’informatique et de la high Tech ferme la marche avec 18 %. Le BtoB semble intéresser les e-commerçants spécialisés « dans le grand public » qui ouvrent d’ailleurs progressivement des espaces dédiés aux professionnels. Le phénomène semble s’être consolidé depuis.
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