Synthèse Immobilité et paresse
Commentaire de texte : Synthèse Immobilité et paresse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gaetan Sept Sept • 7 Avril 2020 • Commentaire de texte • 1 433 Mots (6 Pages) • 642 Vues
Intro :
« Rien n’est plus désirable que l’immobilité quand tout, autour de vous va trop vite », c’est ce que dit Marc FUMAROLI, historien et critique littéraire qui nous amène à nous poser la question la suivante. « Quel regard portons-nous sur l’immobilité et la paresse ».
Pour répondre à cette question nous disposons de 4 documents textuels traitant des perceptions différentes que nous pouvons avoir au sujet de ces derniers.
La confrontation des documents nous a permis de dégager 3 axes principaux : La perception de l’immobilité, le regard porté sur la paresse ainsi que…
Dans un monde où tout semble s’accélérer et où nous vouons nos vies à bouger, marcher, courir, … Il ne semble pas mauvais de des fois prendre du recul et tout arrêter un instant.
Certains voient en l’immobilité une certaine forme de paresse ou d’ennui, d’autres comme le philosophe et enseignant-chercheur y voient un moyen de résistance de libération. Car dans une société qui ne cesse de bouger et d’avancer, on peut voir en l’immobilité une sorte de rébellion nous faisant aller à contre sens des autres. Dans son livre « Éloge de l’immobilité » publié en 2018 Jérôme LEBRE fait, comme le titre de son livre l’indique, l’éloge de l’immobilité.
Le texte commence d’ailleurs en imaginant la position immobile du lecteur, ce qui peut être frustrant dans un premier temps, donnant l’impression que l’auteur est avec nous et qu’il nous voit en train de lire son texte ou de penser. Reliant alors son œuvre à celle de George PEREC « Un homme qui dort » publier en 1967, donnant également cette impression que le l’écrivain nous surveille. Premièrement parce que l’auteur parle à la deuxième personne du singulier. Le texte témoigne d’un relâchement total et d’une indifférence aux évènements peu à peu grandissante ainsi qu’une perte de la notion du temps. L’impression de ne plus savoir quelle heure il est, ou nous sommes, … A contrario, l’immobilité peut aussi servir pour immortaliser un moment présent. Dans le texte de Jérôme LEBRE on nous dit qu’être immobile ne sert pas qu’à penser ou à lire un simple texte, au cinéma par exemple, l’immobilité est utilisée pour marquer un moment ou un évènement et le rendre instantané avec un arrêt sur image, rapprochant alors l’œuvre cinématographique d’une peinture ou d’une sculpture. Mais être immobile peut aussi des fois être d’une grande aide pour sois même et parfois même pour l’humanité. Jean D’ORMESSON dans son ouvrage intitulé « Éloge de l’ennuie et de la paresse » publié en 2008 nous rappelle de grands philosophes et chercheurs ont trouvé une solution à des problèmes en étant immobile. C’est le cas par exemples du célèbre physicien Isaac NEWTON ayant trouvé découvert l’attraction gravitationnel tout en étant assis sous un arbre lorsqu’une pomme lui tomba sur la tête. C’est la preuve même qu’être immobile permet de prendre du temps pour soit, pour se reposer et par la même occasion de réfléchir à des choses qui ne nous serait pas venu à l’esprit si ce dernier avait déjà été occupé par ce que nous étions en mouvement.
Malgré tout, certains voient tout de même en l’immobilité une forme de paresse et d’ennui. Mais ce sont deux choses bien distinctes.
Lorsque la paresse est évoquée, la première chose à laquelle nous pensons est tout d’abord la paresse physique, une contradiction avec l’effort et le travail.
Bénabar par exemple, écrit et sort une chanson en 2003, « Paresseuse » dans laquelle il dresse le portrait d’une femme privilégiant la paresse au rythme dit « rapide » des parisiens. Dans cette chanson, l’auteur montre en la paresse non pas une forme péjorative mais plutôt un choix de vie oisive.
La journée débute par une mise en place d’un emploi du temps qui n’aboutira jamais, justement à cause de, la paresse.
La femme, mise en scène dans cette chanson effectue des actions absurdes comme prendre le bus en espérant rester coincé dans les bouchons parisiens ou encore ne pas prendre le métro car il n’y pas de grève, mais tout ça à quand même un but. Arriver le plus tard possible au guichet mais tout en arrivant à l’heure. C’est certes paradoxal mais possible en réévaluant les distance selon elle.
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