La mort du roi Tsongor : la mort du roi
Étude de cas : La mort du roi Tsongor : la mort du roi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Magath7 • 13 Janvier 2021 • Étude de cas • 1 067 Mots (5 Pages) • 1 114 Vues
Cet extrait traitant de la mort du roi est assez paradoxal puisqu’il met en avant une certaine violence mais aussi un certain calme (ou une certaine sérénité).
Tout d’abord nous pouvons voir que cette scène est violente puisque nous retrouvons le champ lexical du sang avec « un sang sombre »(l.5), « sang »(l.8,11,14 ) et celui de l’écoulement avec les verbes « coulait »(l.5), « s’écoulera »(l.9), « continuait à se répandre »(l.11) qui occupent une large partie du texte et qui permettent de décrire en détail le suicide du roi. De même les hyperboles « une flaque » à la ligne 11 et « lui baigner les pieds » à la ligne 23 viennent insister et amplifier la présence du sang et donc de la mort. L’auteur insiste sur la lente agonie du roi. De même le champ lexical de l’arme présent avec les mots « couteau »(l.3) et « poignard »(l.20) vient renforcer la présence de cette violence qui va même sembler agir à la place du roi avec la personnification « le sang s’échappait de son ventre »(l.28). Ainsi ce sont les éléments naturels qui agissent et cela n’est pas sans rappeler que le geste du roi est une fuite en avant.
Mais cet extrait met en avant aussi une certaine sérénité puisque le roi est décidé à mourir et que face à son fidèle serviteur, Katabolonga, qui n’arrive pas à le tuer, il prend en charge sa propre mort en se suicidant (ou en s’ouvrant le veines), ce qui apparaît dans le début de l’extrait avec « il se tenait là, les bras ballants, incapable de rien faire »(l.2-3) et « sans que Katabolonga ait le temps de comprendre, il s’entaillant les veines »(l.3-4), renforcé par l’adverbe « rapidement « à la ligne 3. De même le champ lexical de la douceur avec (les termes)les adjectifs « calme et douce » et « douce » (l.6 et 23) pour qualifier la voix du roi qui s’adresse directement à son serviteur. De plus l’antithèse aux lignes 24 et 25, présente dans l’expression « il prit délicatement le poignard des mains du roi » montre en même temps une certaine douceur dans cet acte violent. Enfin l’utilisation de l’imparfait a valeur durative aux lignes 10 à 12, « parlait, continuait, coulait », ajouté à l’expression « il faut du temps » entraîne un ralentissement de la narration qui semble donner l’impression que le temps se suspend.
Ces thèmes de la violence et de la mort auxquels les personnages sont confrontés participent à la mise en place d’un registre tragique.
Les deux personnages en scène sont confrontés à un choix impossible, nous verrons d’abord avec la mise en scène de la mort du roi puis dans les réactions de Katabolonga.
En effet, le suicide du roi est mis en scène par le choix de donner de nombreux détails sur le déroulement de cet acte. Les verbes d’actions au passé simple « se baissa »(l.3), »prit »(l.3), « s’entailla »(l.4) juxtaposent les actions et créent un effet d’enchaînement rapide. La métaphore « un sang sombre »(l.5) et la comparaison « comme s’il voulait boire l’immensité du ciel »(l.34) viennent adoucir et embellir le suicide du roi. Cela montre aussi le désir d’universalité du roi. De même un jeu sur les lumières apparaît avec l’antithèse « cette grande nuit s’achevait »(l.39,42) et « le soleil
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