Dossier Méthodologique Tatouage

                                          DOSSIER METHODO

INTRODUCTION

« Fait de pratiquer une marque définitive ou temporaire sur la peau d'une partie du corps », CNRTL.

Un tatouage représente un dessin, habituellement décoratif ou symbolique réalisé à l’aide d’une aiguille, insérant de l'encre dans la peau. Traditionnellement, il est effectué avec de l'encre de Chine ou des encres à base de charbon ou de suif, et plus récemment avec des encres aux pigments industriels.

Le tatouage est pratiqué depuis plusieurs milliers d'années dans de nombreuses régions du monde. Il peut être réalisé pour diverses raisons : symboliques, religieuses, thérapeutiques mais aussi esthétiques. Dans plusieurs civilisations, il est considéré comme un rite de passage.

Quant au support, à la naissance, tout homme hérite génétiquement d’un corps naturel et au cours de leur existence, ils ne cessent de le modifier et ainsi de la rendre artificiel. 

Les personnes tatouées peuvent effrayer certains car avant d'être une mode, le tatouage était autrefois un symbole, une marque de différence, un outil de marginalisation et signe d’appartenances à des groupes spécifiques comme les bikers, les prisonniers, rockeurs…  De ce fait, des connotations discriminatives ont découlé de cette pratique, ce qui expliquait par exemple la réticence des employeurs jusqu’ici.  Il était systématiquement interdit, chez les salariés d’être tatoué, le travail étant un lieu où il faut garder une bonne image de soi pour représenter votre entreprise.

De nos jours, être tatoué est devenu un fait courant, la popularisation de cette pratique est indéniable, et pousse les entreprises à revoir leurs critères d’embauche. La pratique du tatouage est un aspect de plus en plus présent dans notre société et doit être accepté comme tel. Aujourd’hui le tatouage sert à embellir nos corps au même titre que le maquillage, que la mode vestimentaire ou même que la chirurgie esthétique. Le tatouage a cependant pour les tatoués une valeur plus profonde et personnelle que l’apparence physique.

PROBLEMATIQUE

Le tatouage, un outil de reconnaissance identitaire dans une ère où l’apparence des corps est primordiale. Cette pratique tend-elle à une démocratisation dans le domaine du travail? 

PLAN

Nous nous baserons donc, sur quatre matières scientifiques, ceci nous permettant d’avoir une connaissance générale à propos du tatouage, et ce, dans tous ses contextes ( esthétisme ; emploi ; identité… ).

Dans une première partie, nous traiterons des tatouages sous un aspects sociologique, en nous basant sur un article du sociologue David LeBreton, intitulé «  le monde à fleur de peau » ; mais également sur le rapport d’études « Les Français et le Tatouage » réalisée par l’Ifop.

Puis, nous prendrons connaissance d’un autre sujet, qui n’est autre que la sociologie du corps, à l’aide de deux articles : celui de David Lebreton intitulé «  Le corps dans le miroir social » traitant de la dimension esthétique du corps de manière générale ainsi que «  le corps comme objet de consommation: le tatouage » rédigé par Cynthia De Jesus Cravo expliquant le réelle engouemant du tatouage comme objet de consommation.

Ensuite, le sujet sera abordé sous un angle anthropologique, en utilisant deux autres sources : une citation provenant de l’article Le tatouage, un art primitif devenu populaire, du journal Le Monde, nous permettant ainsi d’obtenir des information quant à l’origine de cette pratique ; mais nous utiliserons un ouvrage intitulé « Une Anthropologie du Tatouage Contemporain », rédigé par Elise Muller, l’élève de David Lebreton.

Nous parlerons aussi, plus particulièrement du lien emploi / tatouages à travers un cadre sociologique. Pour se faire, nous prendrons pour expemple l’article «  entreprise et tatouage font ils bon ménage ? » du Figaro, et celui de TF1 Info «  Le tatouage au travail : est-ce encore un problème (ou est-ce même devenu un atout ? » disponibles tous deux, en ligne. Caroline … , à la fois salariée au sein d’une entreprise multinationale et novice dans le milieu du tatouage, nous partagera également son expérience.

Pour terminer, nous approfondirons l’article «  Anthropologie du travail » de Marie-Pierre Gibert et de Anne Monjaret et ainsi, le thème en lui même avec «  L’anthropologie de travail au 21ème siècle », examinant quelques traits fondamentaux de l'évolution du travail dans le contexte de la mondialisation.

Sociologie du tatouage

1. Dans son article intitulé «  le monde à fleur de peau : sur le tatouage contemporain », publié en 2016, dans la revue Hermès, David LeBreton explique diverses facette de ce phénomène, apparemment de plus en plus présent au fil du temps. L’auteur répond à des questions simples : qui, quand, quoi, pourquoi,comment ? Cet écrit nous permet d’apprendre davantage sur cette pratique connue, mais qui reste pourtant parfois incomprise.

«  Quels sont les caractéristiques significatifs d’un tatouage ? » «  De quoi se nourrit le désir de s’en procurer un ? » «  Quelles sont les intentions pour un individu quant à sa concrétisation ? » .

Dans une première partie, David Lebreton parle de la popularisation du tatouage en engageant des comparaisons historiques, puis, dans trois autres, il développe sur les différentes motivations du tatouage et ce que, cela pas apporter aux personnes en question, tout en faisant appel à des témoignages et références.

Cet article nous a permis donc de comparer la société Française ancienne à l’actuelle, quant à la ou les motivations qui peuvent se cacher derrière l’idée du tatouage.

2. Pour notre seconde sous partie nous avons choisi de nous baser sur un rapport d’étude intitulé « Les Français et le Tatouage ». Ce dernier comporte différents tableaux et schémas. Ce document présente les résultats d’une étude réalisée par l’Ifop, (anciennement Institut français d'opinion publique), fondé en 19382, qui a été la première entreprise de sondages d'opinion et d'études marketing à avoir vu le jour en France. Elle respecte fidèlement les principes scientifiques et déontologiques de l’enquête par sondage. Les enseignements qu’elle indique reflètent un état de l’opinion à l’instant de sa réalisation et non pas une prédiction.

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