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Devoir 1 management

Étude de cas : Devoir 1 management. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2017  •  Étude de cas  •  1 115 Mots (5 Pages)  •  631 Vues

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Observations générales :

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DEVOIR N°1 MANAGEMENT

QUESTION N°1

Pour l'économiste autrichien J. SCHUMPETER, l'entrepreneur est un agent économique dont la fonction est d'exécuter de nouvelles combinaisons productives.

C'est la personne qui innove et prend les risques pour créer les innovations.

Celle-ci déstabilise alors le marché engendrant le processus de destruction créatrice, assurant le renouvellement de la demande ainsi que la croissance économique sur le long terme.

Un entrepreneur est une personne dynamique, motivée, créative, se passionnant pour son projet.

La logique entrepreneuriale repose sur quatre points essentiels. Tout d'abord, l'opportunité d'affaire, l'entrepreneur répond par exemple à un nouveau besoin des consommateurs et ce, en innovant, en observant et en créant de nouvelles organisations.

La logique managériale se distingue de la logique entrepreneuriale car c'est une logique caractérisée par la recherche de performances et la gestion des ressources déjà existantes.

Le manager est un individu responsable d'une organisation ou d'un ensemble de celle-ci.

Il doit planifier, fixer les objectifs, diriger les hommes et coordonner les tâches pour atteindre les objectifs communs.

Il contrôle également les résultats pour ensuite appliquer si besoin les mesures correctives.

Dans le cas présent, la soulterie relève d'une logique entrepreneuriale.

M. et MME PREMALVA ont en effet repris, on parle de "création par reprise", une petite librairie. M. PREMALVA est une personne imaginative avec une grande intuition, il a réussi à booster la croissance de son entreprise malgré la concurrence grâce à des idées d'animations en investissant dans de nombreux locaux et en embauchant un grand nombre de personnel.

Il a également pris le choix audacieux de vendre en particulier aux collectivités.

Nous y voyons que les résultats réels de l'entreprise importent peu à M. PREMALVA qui voit seulement la croissance fulgurante de son entreprise et non les charges qui augmentent elles aussi énormément.

QUESTION N°2

Les finalités de l'entreprise peuvent être définies comme les objectifs principaux que celle-ci cherche à atteindre.

Au niveau micro économique l'entreprise a principalement une finalité financière. Elle recherche la maximisation du profit tout en minimisant les couts. C'est le principal moyen de survie d'une entreprise. Or, de nouvelles finalités ont fait leur apparition comme des finalités sociales.

En effet, toute création d'entreprise est synonyme de création d'emploi, assurant un revenu aux salariés. De plus en plus d'entreprises mettent en avant leur finalité environnementale avec des modes de production plus écologiques et plus respectueux des ressources naturelles garantissant qualité et sécurité des produits aux consommateurs.

Pour finir, toutes les entreprises ont indirectement une finalité sociétale puisqu'elles améliorent la société en finançant par l'impôt, le développement économique, la recherche, la formation des jeunes…on appelle ça la responsabilité sociétale des entreprises qui en résumé, satisfait les besoins présents tout en permettant aux générations futures de satisfaire les leurs.

La soulterie cherche à générer un profit suffisant en vendant les livres auprès des particuliers de collectivités dans le but de maintenir et développer leur clientèle.

En achetant des locaux, l'entreprise cherche à s'adapter au marché et aux clients qui aiment ce service de proximité.

Ainsi, avec le développement du volume de leur activité, du chiffre d'affaire, de la clientèle, la rentabilité a été multipliée par dix entre la première et la treizième année d'activité.

Cette croissance a permis la création d'un très grand nombre d'emplois, son expansion aura nécessité encore plus de chauffeurs livreurs, de manutentionnaires etc… De nombreux CDD et de stages étaient également proposés aux étudiants lors des périodes de forte activité comme les rentrées scolaires.

MME PREMALVA s'est, elle, investie dans le développement sociétal avec la création de son association "Prim'livre" pour la redistribution de livres d'occasion aux bibliothèques à petit budget et en donnant accès plus facilement à la lecture et à l'information dans les milieux plus modestes où le livre n'a pas toujours sa première place.

Son association soutient également la création culturelle en aidant les jeunes auteurs à se lancer dans la littérature.

QESTION N°3

Selon moi, malgré le grand démarrage de la soulterie, elle n'est pas, à ce jour, une entreprise performante.

Celle-ci me parait mal gérée. Malgré les gains de commandes et de clients, cela ne suffit pas, les charges sont trop élevées, les salariés sont mécontents, les retards de livraisons s'accumulent, ce qui oblige les clients à changer de fournisseurs.

M. et MME PREMALVA doivent absolument mettre en place des mesures correctrices pour remédier à tout ça.

QUESTION N°4

Tout d'abord, comme nous l'indique le dossier, les deux entrepreneurs manquent de formation en matière de management.

Ils se sont lancés dans une librairie "au hasard, par un concours de circonstances opportunes" et non après un projet bien défini et sans élaboration de buisines plan.

Avec leurs diplômes d'électricien et de secrétariat ils n'ont pas les connaissances suffisantes en matière de gestion de finances et de ressources humaines.

M. PREMALVA se retrouve vite débordé et surmené. Il ne délègue pas assez. C'est pour cela que, comme indiqué dans le cas, de nombreux dossiers se perdent ou sont rendus hors délais.

En parallèle, il continue de générer un bouche à oreille lui attirant de nouveaux clients alors que le retard s'accumule déjà.

Ils possèdent également trop de locaux qui sont loués à l'année alors qu'ils ne sont utilisés que quelques mois. Ce qui représente des charges inutiles.

QUESTION N°5

M. et MME PREMALVA, surchargés de travail, devraient faire appel à un manager pour déléguer un peu plus et adopter de nouvelles méthodes de gestion. Ce dernier pourrait alors mettre en place des objectifs communs à l'ensemble des salariés et mettre en place des mesures correctives s'ils ne sont pas atteints. Ceci permettrait de mieux gérer leurs commandes.

Ils pourraient également proposer à leurs salariés de devenir actionnaires. Cela permettrait d'augmenter le capital de l'entreprise tout en faisant des salariés des copropriétaires. Leur fierté d'appartenance à l'entreprise serait renforcée. Les salariés actionnaires bénéficieraient d'un retour sur les dividendes, ce qui représenterait une source de motivation au travail.

Je proposerais à M. et MME PREMALVA d'acquérir un tableau de bord qui est un outil peu couteux. Tout d'abord, pour évaluer leurs performances, mais aussi pour pouvoir communiquer au mieux sur les objectifs à atteindre. Ils pourraient par la suite se tourner vers un tableau de bord prospectif qui lui, prendrait en compte d'autres indicateurs comme le moral des salariés, la satisfaction des clients etc…qui leur permettrait d'être encore plus performants.

Il serait judicieux d'arrêter d'accepter de prendre de nouveaux clients et finir d'honorer la clientèle déjà existante pour rattraper le retard dans les livraisons.

Il faudrait arrêter de louer les locaux inutilement quand ceux-ci ne servent que quelques mois, ce qui permettrait de réduire les charges.

Pour finir, afin d'éviter tout souci avec les salariés, je proposerais aux dirigeants d'élire un ou plusieurs délégués du personnel pour mieux prendre en compte et gérer les revendications de chacun.

Commentaires du correcteur :

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