Cas d'entreprise Lafarge Ciments
Étude de cas : Cas d'entreprise Lafarge Ciments. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 7 Mars 2013 • Étude de cas • 649 Mots (3 Pages) • 851 Vues
Lafarge Ciments a réussi à tirer son épingle du jeu au titre de l’exercice 2011. En effet, malgré l’impact des nouvelles capacités concurrentes installées, les ventes de ciments se sont inscrites en hausse de 5,7% contre une progression de 10,7% pour le marché national des ciments, après le tassement observé en 2010. Dans cette perspective, le chiffre d’affaires consolidé du groupe ressort en appréciation de 4%, à 5,56 milliards de DH.
En revanche, dans un contexte de stagnation des prix de vente et consécutivement à l’augmentation du coût des intrants, le résultat d’exploitation consolidé a reculé de 1,3%, à 2,37 milliards de DH en 2011, ramenant la marge opérationnelle à 42,7%, contre 44,9% en 2010.
L’impact de cette baisse a pu être limité grâce à la poursuite des actions de réduction de coûts et à l’optimisation de l’utilisation de l’outil industriel de la société. Pour rappel, déjà en 2010, dans un contexte de repli de l’activité, la marge opérationnelle de Lafarge Ciments a été fortement impactée par l’effort d’investissement entrepris par le groupe ainsi que par la hausse des prix des combustibles durant l’exercice 2010. Celle-ci a reculé de 5,3% sur la période 2009-2010, passant de 50,2% à 44,9%. Pour sa part, le résultat net consolidé a fait état d’une légère baisse de 0,9%, à 1,66 milliard de DH. La marge nette s’établit à 29,9% en 2011, contre 31,4% une année auparavant. En social, la capacité bénéficiaire s’améliore de 5,9% à 1,53 milliard de DH, tenant compte d’une dotation aux provisions pour amortissements dérogatoires de 24,6 millions de DH.
Il faut aussi signaler que le groupe cimentier, grâce à sa capacité à maîtriser ses coûts, devrait améliorer significativement sa productivité. La baisse des charges proviendrait de la maîtrise de la facture énergétique qui engrange la part la plus importante des coûts de production, soit 2/3 des charges variables. Pour y parvenir, le cimentier a mis en place une politique active d’investissement qui vise l’expansion de son parc éolien pour notamment accompagner ses projets d’augmentation de ses capacités de production. À ce titre, et dans le cadre de la poursuite du programme d’investissements industriels, une convention d’investissement a été signée avec le gouvernement marocain, pour la construction d’une cimenterie dans la région de Souss-Massa-Drâa.
Au plan boursier, il est à noter que le titre Lafarge Ciments a terminé l’année 2011 avec une perte de -26,89%, à 1.550 DH, pour reprendre cependant des couleurs depuis le début de l’année 2012. Son gain annuel s’établit à +4,19%, à 1.615 DH (cours du 7 mars dernier). S’agissant de la rémunération des actionnaires, le conseil d’administration compte proposer à l’assemblée générale annuelle le versement d’un dividende ordinaire de 66 DH par action, soit un «dividend yeld» de 4,1%, sur la base d’un cours de 1.615 DH observé le 7 mars 2012. Enfin, en matière de gouvernance, le conseil d’administration a coopté Saâd Sebbar en tant qu’administrateur, le nommant directeur général de Lafarge Maroc en remplacement de Pierre Damnon. Le nouveau patron occupait jusqu’à présent la fonction de président de la Région Asie, où il avait la responsabilité des activités du groupe en Corée, au Japon, au Vietnam et aux Philippines.
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