Lettre 37 de Montesquieu

Charles-Louis de Secondat communement  appelé sous le nom de Montesquieu est un moraliste, penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français des Lumières.Il est l'auteur des "Lettres Persanes" un roman épistolaire qui fait la satire de la société française vue par des Persans  mettant en cause les différents systèmes politiques et sociaux,cet ouvrage est publié en 1721.Retracant  une correspondance entre ces deux .Nous allons étudier une lettre où Usbek s'adresse à  Ibben,denonçant vivement les incohérences du Roi.

En quoi peut-on parler de portrait critique?

Nous démontrerons qu'avec un point de vue étranger le gouvernement français de l'époque n'est que faux semblant.

   L'autorisation des sous entendus qui convenait dans cette lettre à été permis grace à la publication anonyme,évitant toute censure.La France et son gouvernement sont remis en question avec le point de vue étranger qui ne cesse d'etre étonne par qui le peuple est dirigé."Le roi de France est vieux" c'est la première constatation morale effectuée. Il compare avec toute l'histoire où on ne peut  trouver  de "monarque qui ait si longtemps régné". Appuyant sur la longévité abusive que fait preuve la monarchie française.Usbek paraît impressionné par l'égoisme et l'insouciance dont le monarque fait preuve,en raison du plus grand nombres de  "statues dans les jardins de son palais que de citoyens dans une grande ville." C'est donc avec l'étonnement que ce regard décide d'aheurter les consciences.Outre que cette dénonciation du gouvernement,il se rapproche de celui qui l'applique...le Roi.Insistant sur le même fait, avec un rythme ternaire croissant "sa famille, sa cour, son état".Ses applications sont remis en cause sur tout les tableaux.L'entrée de cette annonce de lettre prend une forme élogieuse avec ce vocabulaire appréciatif  "très haut degré", "talent","génie".Il ne reste pas moins trompeur car c'est avec ces mots qu'il se moque du Roi.

    Le point de vue sort de cette forme de discours pour adopter un critique impartial. Il mène une recherche scientifique en étudiant "son caractère", suivant cela il trouve des arguments pertinents, prouvant les incoherences que le système monarchique utilise au quotidien.

Le style satirique prend forme dès les premières lignes après son observation, en effet il prend l'exemple  d'un membre de leur  gouvernement,le ministre,a "dix-huit ans" tandis que la maitresse "quatre-vingts".Cette illustration insensée souhaite démontrer le sens des priorités qu'utilise son entourage. Grossissant ces traits, l'observateur donne une image très caricaturale de la cour. Ce manque de raison est à l'image d'une intolérance religieuse évoquant un contexte historique,celui de Louis XIV contre les jansénistes.C'est avec les antithèses tel que "il aime","craint","comblé","accablé","souffrir"que Montesquieu prouve les contradictions du Roi au sein de son royaume.Poursuivant,l'auteur dresse un portrait d'un monarque plutôt organisateur de festivité que général."il n'est occupé depuis le matin jusqu'au soir qu'à faire parler de lui... qu'il aurait sujet de le craindre à la tête d'une armée ennemie."Ce qui montre les préocupations qui occupe le Roi durant son règne.

Les caractéristiques de leur souverain n'en sont pas la définition attendue. Dans la mesure où son pouvoir est arbitraire, il n'a aucune valeur morale préférant se préoccuper des biens matériels.Il dépense beaucoup par consequent l'état souffre de ce mauvais gouvernement."comblé de richesse", "accablé d'une pauvreté".

        En peu de mot Montesquieu utilise un personnage fictif Usbek.Il  joue de cela pour dénoncer subtilement les travers comportementaux du Roi de France,d'une part il l'exprime de manière ironiquement révoltante pour éveiller les consciences.D'une autre part en alertant les erreurs effectué par le passé il prévient le prochain successeur.

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