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Le Travail

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Par   •  4 Février 2015  •  565 Mots (3 Pages)  •  692 Vues

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Au sens économique usuel, le travail est l'activité rémunérée qui permet la production de biens et services. Avec le capital, c'est un facteur de production de l'économie. Il est essentiellement fourni par des employés en échange d'un salaire. Le processus d'entrée et de sortie de l'emploi se fait par le marché du travail.

Son étude économique est faite par l'économie du travail, son étude sociologique correspond à la sociologie du travail, et son cadre juridique est le droit du travail.

ÉtymologieModifier

Sous l'Antiquité, le terme bas latin trepalium (attesté en 582) est une déformation de tripalium, un instrument formé de trois pieux, deux verticaux et un placé en transversale, auquel on attachait les animaux pour les ferrer ou les soigner, ou les esclaves pour les punir.

Apparu au xiie siècle, selon Alain Rey[1], le mot « travail » est un déverbal de « travailler », issu du latin populaire « tripaliare », signifiant « tourmenter, torturer avec le trepalium ». Au xiie siècle, le mot désigne aussi un tourment (psychologique) ou une souffrance physique (le travail d'accouchement).

Il existe aussi le verbe latin tribulare « presser avec la herse, écraser (le blé) », au fig. en lat. chrét. « tourmenter ; torturer l'âme pour éprouver sa foi »[2]. Du cange relate le mot tribulagium qui désigne une corvée due au seigneur consistant à écraser le blé pour faire de la farine où à broyer des pommes pour faire du cidre. Le mot vient du mot latin tribulum qui est une herse destinée à cet effet[3].

Autre hypothèse avancée pour expliquer l'évolution du mot travail vers son sens moderne :

Le monachisme et le christianisme, très influents au haut Moyen Âge, auraient grandement participé à diffuser une représentation du travail actif, vu cependant comme une conséquence du péché originel. Ainsi les règles édictées par saint Benoît destinées à régler la vie des moines bénédictins. Elles reposent sur trois activités - piliers, dont une activité manuelle effectuée en commun.

Cette activité - dénommée travail - est destinée à la fois à œuvrer pour permettre la subsistance de la communauté, pour développer le bien commun (par exemple : réaliser des défrichages), mais aussi pour expier le péché originel. L'expression « un travail de bénédictin » passée dans le vocabulaire commun avec la signification d'un « Produit résultant d'un labeur considérable » confirme l'idée que cette innovation monastique a pu contribuer à forger et diffuser un sens nouveau au mot travail.

À partir du xve siècle, xvie siècle, selon Georges LEFRANC[4] :

Le mot commence à prendre l'acception que nous lui connaissons aujourd'hui (sens d'une activité productive).

Les représentations marquent davantage la distinction entre « le Labor » (travail châtiment, peine au travail, conséquence du péché) et « l'Opus » (travail création, activité naturelle).

Ainsi, « Au porche nord de la cathédrale de Chartres, six jeunes femmes, le visage voilé, loin du monde, prient, lisent ou méditent ; elles figurent la vie contemplative.

De l'autre côté,

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