La région métropolitaine de Québec
Dissertation : La région métropolitaine de Québec. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Beryl Davin • 20 Avril 2017 • Dissertation • 1 036 Mots (5 Pages) • 509 Vues
La région métropolitaine de Québec peut miser sur son économie forte et sur un cadre de vie attrayant reconnu pour la beauté de son fleuve, de ses paysages et des ses milieux naturels. Cependant certains problèmes ont commencés à apparaître dans son aménagement et développement.[1] «Une consommation d’espaces supérieure au taux de croissance de sa population, une dispersion de ses milieux résidentiels et d’emploi, une saturation graduelle de son réseau routier ainsi que la pression exercée sur ses espaces agricoles et ses ressources naturelles ne sont que quelques-uns des défis auxquels un aménagement adéquat de son territoire peut répondre».[2] C’est dans ce contexte socioéconomique et environnemental que le PMAD a été élaboré et adopté le 15 Juin 2012. Pour arriver à ces fins, le plan métropolitain s’appuie sur treize stratégies d’aménagement et de développement pour le territoire de la communauté métropolitaine de Québec.[3] L’analyse suivante portera sur la stratégie 2 du PMAD. Celle-ci traite de la mobilité durable des personnes et des marchandises comme un élément fondamental de l’organisation du territoire métropolitain.
Le développement des villes, leur prospérité́ et la qualité́ de vie de leurs habitants dépendent de son accessibilité́ et de son bon fonctionnement. Un transport collectif offrant de bons services aux citoyens représente une alternative véritable à l’automobile, contribuant ainsi directement au développement durable. [4] Le gouvernement a formulé des objectifs clairs qui visent à une augmentation de l’utilisation des transports en commun et la réduction de la prédominance des déplacements des transports de marchandises afin de favoriser des modes de transport plus économiques et plus respectueux de l’environnement. [5] Plusieurs moyens d’action ont été retenu par la CMQ afin de répondre à cette stratégie : Le premier est l’Identification des différents réseaux de transports (réseau routier, cyclable, camionnage, etc.) Pour ainsi être capable de définir des cibles métropolitaines en matière de transports en commun et actif. Afin de pouvoir collaborer avec ses partenaires afin d’atteindre les cibles métropolitaines définies à ce titre et de mettre en place d’un comité de travail ayant pour mandat de faciliter l’intégration et la complémentarité́ inter rives et inter territoires des corridors de transport en commun d’intérêt métropolitain et d’identifier des mesures favorisant la mobilité́ durable. [6] Entre mobilité́ et environnement, les interactions sont fortes. Dans un sens, les caractéristiques du milieu (relief, végétation ou hydrographie) peuvent contraindre fortement la mobilité́. Dans l’autre, les pollutions atmosphériques, sonores et esthétiques fondent un des paradoxes majeurs de la mobilité́. L’enjeu environnemental n’est pas de diminuer la demande de mobilité́ car ceci serait un contre-sens économique et social, mais de trouver des solutions afin que cette mobilité́ ait une empreinte réduite, ce qui passe par une diminution des émissions de carbone fossile et de polluants. [7]
Pour s’assurer du bon fonctionnement de la stratégie, la CMQ va poursuivre des objectifs qui vont lui servir de fil conducteur. Le premier objectif selon le PADM serait de diriger le développement de façon à stimuler l’usage des transports collectifs. Rappelons que sur le territoire de la CMQ, 90% des déplacements sont effectués en automobile, et la part du modale du transport en commun est en décroissance constante depuis 1990. [8] Le manque d’intégration entre l’aménagement du territoire et l’offre en transport en commun explique, en partie, cette performance. La CMQ veut donc réaménager ses infrastructures pour que le transport public soit plus accessible et mis en avant afin d’inciter et faciliter la population dans son utilisation. A titre d’exemple, la communauté métropolitaine prévoit l’introduction de stationnements incitatifs en divers nœuds et la réalisation de voies réservées pour le transport en publics et le covoiturage sur les axes majeures de transport[9].Le deuxième objectif du plan d’aménagement serait d’optimiser le réseau de camionnage en réduisant son impact sur les milieux de vie et sur l’environnement. [10] Le gouvernement s’engage à soutenir la constitution d’un réseau de camionnage inter municipal unique et à élaborer avec les partenaires municipaux, un cadre de gestion visant à préserver la fonctionnalité des axes d’accès à l’aéroport et au port. [11]
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