La presse

Chapitre 3 : La Presse

La presse est une des conséquences de l’invention de l’imprimerie par Gutenberg au 15ème siècle : c’est probablement la seule révolution de l’information qui soit comparable avec l’arrivée du web.  

Cette révolution gutenbergienne et cette révolution du web, que nous vivons encore, peuvent donc être mis en parallèle.

L’invention de l’imprimerie est une révolution qui touche le livre. Avant nous vivions dans un monde manuscrit, le changement d’échelle a donc été considérable, puisque le nombre d’information en circulation a été multiplié peu à peu. Il reste à savoir sur quoi on imprime, puisque pour que l’information circule en masse, il faut se poser la question du coût : comment réduire les coûts ? Avant ils écrivaient sur du parchemin, il aurait été trop cher de produire sur des parchemins. Le papier végétal a donc été pris comme support de l’information, qui a largement réduit les coûts. C’est à travers cette prise de conscience que certains se sont dit « pourquoi ne ferions nous pas un journal ? » c’est donc grâce à cette innovation (imprimerie et papier) que naît le journal. Le journal nait d’abord sous un angle commercial, c’est à dire est né dans un lieu dédié. Il y a une population suffisamment alphabétisée pour que le journal soit dédié à cette population.

Pour qu’une presse s’installe il faut plusieurs choses :

• que quelqu’un ait l’idée (d’un nom etc)
• la question de la périodicité (toutes les semaines, tous les jours, tous les mois ?)

Ex : 1631, la Gazette de Théophraste Renaudot. Il est considéré en Europe occidentale comme le fondateur du premier support presse moderne. En effet il créer un journal qui va sortir périodiquement. Quand on parle de R, on trouve la présence de la Gazette parce que R a eu l’idée de créer un « bureau des petites annonces ». C’est effectivement la proposition d’espace à acheté, d’espace dédié à chacun. On va trouver les premiers entrepreneurs et donc associer à R l’invention de l’espace publicitaire. C’est une prise de conscience que, moyennant finance, on peut ouvrir un commerce et donc se servir de cette possibilité pour se faire connaître : on a bien à l’état embryonnaire la question de l’espace publicitaire.

C’est une montée peu à peu d’un type de médias de support. Mais ce n’est pas tout à fait un média de masse puisque ce n’est pas son activité principale, ce n’est pas un entrepreneur de médias de masse. 95% des gens ne savent pas lire.

Est ce que dans l’ancienne France, le support peut circuler dans un autre endroit que l’endroit où il a été produit ? non ils n’ont pas les moyens de transport etc. Il y a aussi la question d’argent : pas assez d’argent pour que ça se développe en quelque chose de grand. Et enfin, il y a avait des lois françaises qui ne permettaient pas d’écrire ce que l’on voulait. Au niveau du contexte politique, il n y avait donc pas d’existence possible d’une presse qui prenne partie, qui parle des décisions politiques. Par conséquent, on est là dans une presse embryonnaire qui est créé par quelqu’un de passionné, mais derrière cela il n y a pas l’idée de créer un média de masse.

Ce n’est donc pas une presse qui défend une idéologie, qui prend parti, ce n’est pas une presse d’opinion. Mais cela va tout de même donner naissance à la presse moderne, par le contenu, par la périodicité, et par l’idée que nous pouvons faire circuler « des bouts de papiers ». Jusqu’au 19ème siècle, on peut dire qu’il y a un modèle dominant car lorsque l’on veut faire passer une infirmation, on utilise le livre, la presse n’est pas encore un outil politique, c’est une presse d’amateur. Ça donne d’ailleurs naissance au 18ème siècle au « one man news paper ».

La presse peut être un support dangereux, notamment par l’image, la caricature : à la veille de la révolution française, les journaux vont se servir des caricatures pour créer une opinion défavorable de certaines personnes. En effet beaucoup ne savent pas lire, donc si ils veulent toucher une opinion de masse, il est préférable de passer par ‘image plutôt que par les mots. Cette caricature papier va inquiéter le pouvoir politique car dans un monde ultra peu alphabétisé, l’image va pouvoir tout de monde créer une opinion. Il y a affrontement (après la révolution) violent entre la presse et le système politique.

Compléter la suite car absente (avec le cours d’Andy)

La publicité :

2 types → la péculène et la péculaire (demander à andy)

Dans la presse on prend le tirage par rapport à la périodicité.

Ce qui se passe en terme de presse quotidienne et de presse c’est qu’il y a également la presse magasine : 70% de la presse aujourd’hui est de la presse spécialisée, or, la presse magasine est de la presse spécialisée.

A travers quel type de thème se développe-t-il ? On trouve principalement la presse féminine et la presse sportive. L’arrivée de la photographie va multiplier le nombre de titres.

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